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 Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée]

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Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée] Vide
MessageSujet: Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée]   Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée] I_icon_minitimeVen 11 Mar - 21:58

Deserty Blossom


Papiers, S.V.P :

Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée] Desertysigna
" Profitez de votre horloge, la vôtre n'est pas cassée... "

Nom : Blossom
Prénom : Deserty
Surnom(s) : La brûlée, la fuyarde, la demi-voix et parfois même, The Jabberwock, surnom de mon innocence.
Sexe : Féminin
Age : Vingt-cinq ans, et un pied dans la tombe.
Origine :Mi-russe, mi-anglaise.
Camp : Je suis neutre, une exorciste qui court court court encore pour ne pas se faire attraper par la Congrégation...
Rang : Exorciste.
Orientation Sexuelle : Indécise.


Dis moi qui tu es :

Description physique :

La Voix de la forêt de Sherwood



"Toujours à vouloir te cacher derrière cette frange. Pourtant Hind, elle est bien trop claire pour être inaperçue. Tu es trop lumineuse pour n’être, ne serait-ce, qu’ignorer…On pourrait tant disserter sur ton corps, tes faiblesses, tes défauts, mais ce ne seront que des choses éphémères ne trouvant comme écho que tes yeux tristes et flamboyants. Jamais tu n’as pris soin de ton apparence, mais cela ne veut pas dire qu’elle est éteinte et ne vis pas…Alors, qu’ils disent. Qu’ils médisent. Qu’ils murmurent leurs mensonges. Cela ne t’atteindra jamais. Tu es trop unique pour cela…

Te voir, fermer les yeux, les rouvrir pour mieux y croire. Tu es déjà partie. Laissant dans ta fuite les quelques plumes de tes ailes livides. Elles s’envolent, au gré du vent, pour caresser d’un air si innocent, notre chair. Cette sensation. Douce et à la fois glaciale. Comme si ses plumes étaient du verre. On en attrape une, avant qu’elles ne disparaissent elles aussi. Blanches. Si lumineuses dans la nuit noire. Ca nous prend au cœur. Es-tu un ange ? Mon ange ? Pour seule réponse le silence et tes pas fuyants la présence humaine.

On court. On te poursuit. Peut-être pour confirmer nos doutes. Es-tu un rêve, Hind ? Peut-être même que tu es la forme humaine de la Lune…Nous voilà essoufflés. Tu cours vite, Hind. Mais on ne peut abandonner l’idée de te revoir. C’est comme ça. On a besoin de cette vision claire, de cette lumière bleutée coulant à flots sur nos yeux fermés. Ah. Cette lumière…Je la vois, tout près de moi. Elle danse. Elle vole. Bercée par ta voix chantante. Oh ! Je n’arrive plus à décrire. Cette musique. Si indescriptible…Si triste…Si douloureuse. Pourquoi une telle voix existe ? Pourquoi cette chanson, Hind ?

Finalement, malgré notre besoin de s’écrouler sur la terre meuble du bois, on arrive à toi. Tu nous tourne le dos. Tu as arrêté de chanter. Tu as stoppé ta course effrénée. Voilà que tu fixes le ciel en quête d’un mystère, d’un songe, peut-être d’un confrère ? Qu’importe ! La lumière de la Lune se reflète dans ton être, comme dans l’eau cristalline d’une rivière. Un court d’eau qui serait, dans ce cas, pris par la glace et la neige...Ah ! Je n’aime pas être captivé. Je hais me dire qu’il existe des choses étranges dans ce monde. Plus étrange que le narrateur lui-même…

On aimerait toucher ce dos gracile, cette peau si fragile. Blanchâtre. Poussiéreuse. Non pas livide. Juste rigide. Comme de la porcelaine ? Oh ! Tes ailes. On se souvient de cette texture. De cette plume restée dans notre main. Ce souvenir…S’en défaire ? A quoi bon. Je n’y pense déjà plus pour ma part. Tes cheveux. Du cristal découlant sur ton dos. Bleu. Si majestueux. Ondulés. Caressant ta robe blanche dans des tons qui se veulent passionnés mais ne donnent comme impression que celle de l’hiver glacé. Je n’arrive plus à savoir si tu es un élément de cette forêt ou bien si tu n’es que celui de mon imagination débordante. Peut-être ne t’ai-je plus en mon contrôle ? J’ai l’impression d’être moi aussi emprisonné dans la contemplation de ton être. Tu m’as échappé, Hind. Tu vis sans avoir besoin de mes mots et de mes gestes. J’en suis quelque peu attristé, tu sais ?

On s’approche. Tu n’es pas magnifique. Juste unique. Juste figée dans cette contemplation intense du ciel de minuit. Qui cherches-tu, Hind ? Silence. Toujours cette absence de bruits. Ce néant composant ta vie. Oh ! Hind, jolie fée de la nuit. Voilà que tu te retournes. Enfin ! Pouvoir observer ton visage. Cet ovale plongeant. Ce petit nez rond. Ces si longues jambes composant ta petite taille. Comme l’on a l’impression de te connaître ! De tout savoir de toi. Cependant, l’on reste horrifié. Car on vient de comprendre quelque chose. Quelque chose qui nous attriste, nous ronge. Un cancer des plus pourrissants. Le mal même qui a élu domicile sur ton visage et ton corps. Tes yeux fermés. Une marque rouge et boursouflée. Une brûlure caressant ta douce joue. Découvrant ta maigre gorge. S’enracinant dans ton épaule. Laissant naître la souffrance sur ta hanche et ton omoplate. La laideur même qui fait que tu n’aies pas belle. Mais juste captivante.

Des larmes. Des sanglots. Pourquoi pleures-tu, Hind ? Pourquoi ne me regardes-tu pas ? Me détestes-tu pour t’avoir donné cette apparence ? Je suis ton créateur, je suis celui à qui tu dois obéissance. Saches-le, Hind. Et reviens entre mes mains pour que je construise ta douce histoire…Que je détruise ton songe éphémère de liberté. Hind, ouvres tes yeux et fixes les miens. Laisses transparaître ta rancœur et ta colère ! Ah oui, tu n'es pas la biche de mes contrées, tu ne l'es plus, ma chérie...Deserty, c'est ça le nom que tu as choisi afin de m'échapper ? Pitoyable...
Voici que tu les ouvre. On recule. Tes yeux. Ils sont…Voilà détruites les lèvres du narrateur. Voilà que la description de la reine lunaire s’arrête sur son regard qui ne sera jamais décrit. Et ne se rouvrira plus sur son monde…"

Description Morale :

"Ce serait plus facile de se décrire avec honnêteté si l’on ne possédait pas cette part d’humanité voulant garder un orgueil démesuré et un secret inavouable. On ne peut se livrer au monde, nous humains. Sinon, nous ne serions plus uniques, n’est-ce pas ?

Calme, silencieuse et secrète. Les premiers mots qui nous viendraient à l’esprit en te voyant. On dit souvent que c’est à cause de ta timidité et de ta laideur. Tu te renfermes sur toi-même, tu as peur d’être rejetée, d’après eux…Haha ! Oui, tu n’aime pas ta laideur, mais jamais tu ne serais discrète à cause de cela. Sinon, pourquoi t’afficher sur une scène, Deserty ?

Chanter, on ne peut dire que ce soit ta passion. Mais tu aimes ça. Tu adores élever la voix non pas pour te montrer orgueilleuse ou supérieure aux autres, juste te libérer. Car ta mélodie, cette chanson qui nous uni, elle efface tes malheurs et te fait ressentir un peu du bonheur d’être aimée…Chanter, chanter, chanter. A n’en plus finir. Jusqu’à te casser la voix. Tu risques déjà de la perdre, Deserty, étant donné que tu vas mourir dans pas moins d’un an.

Connaître l’heure de sa mort, ça change une personne. Oui. Ca vous détruit. Vous aspire. Vous fatigue. Vous noie dans l’amertume et les regrets. Plus le temps passe, plus le tic tac de ta montre s’intensifie et s’accélère, et plus son bruit incessant te paralyse de peur et de douleur. Si tu avais été comme les autres, je pense que tu aurais été comme autrefois, un brin souriante et réelle, non enfermée dans cette solitude et ces milliers de questions que tu te poses sans interruption.

Le regard des autres ? Leur pitié ? Tu n’aimes pas lorsqu’ils détournent le regard si par malheur tu laisses à découvert le côté droit de ton visage. Celui brûlé. Purulent. Saignant. Moisissant. Cette laideur qui te rend unique et captivante. Non. Tu ne veux pas que l’on t’observe comme une bête de foire. Mais tu n’oses le dire. Pourquoi ? Pour qu’on ne te déteste pas ? Tu parais si innocente, Deserty. Tellement candide que tu m’en fais vomir…S’ils savaient la vérité. S’ils savaient comme tu es noire de crimes et de pêchés. Petite menteuse. Sale petite menteuse…

Te cacher la face. Non plus physiquement mais mentalement. As-tu un jour réellement souri ? As-tu ne serait-ce qu’une seconde était toi-même et profiter du bonheur offert après le drame de ta vie ? Toujours triste. Toujours à pleurer des larmes de regret. A te morfondre sur tes « Si j’avais su » ou tes « Si seulement ». Deserty, tu nous mens. Jamais encore tu n’as voulu montrer ta constitution fragile, ton âme. Une coque vide. Voilà ce que tu es. Aucun espoir de te sauver de ta solitude et de ta noirceur. Si triste dans cet océan de rêves et de tourmentes… « Une gentille fille. » l’ont dit de toi. Aucun défaut. Aucune qualité. Malgré des années passées en ta compagnie, on ne sait toujours pas qui tu es. Sauf ton nom, ta profession et ce faux sourire que tu offres aux gens…Deserty, je te hais. Moi narrateur tout puissant, je te hais pour ce côté recluse et sans joie. Je me demande même parfois si tu es mon œuvre…


Aimer les gens. Ne pas les aimer. Tu ne les déteste pas. Tu ne peux pas. C’est dans tes gênes. Tu ressembles beaucoup à ton père…A toujours adorer ceux que tu connais. Même après seulement deux minutes de discussion. Par leurs auras et leurs voix, tu les aimes. Et tu pleureras leur mort comme s’il s’agissait de tes enfants…Pourquoi ? Je ne sais pas. Je suppose que tu veux donner un trop plein d’amour se créant dans ton cœur.

Des questions. C’est dur de ne pas avoir de réponse à celles-ci. Surtout lorsqu’elles concernent les autres personnes. Mais que pourrais-tu te poser comme dilemme pour ainsi te démêler des gens ? Peut-être si tu vas mourir dans la minute qui suit ? Ou bien si l’on va t’abandonner. Non, tu n’es pas skyzophrene ni même paranoïaque. Juste choquée. Juste emplie d’incompréhension. Ha…Comprendre. Ha…Devoir faire face à ce futur si incertain. Ca te ronge, Deserty. Ca te fait mal. Ton passé ? Tu t’en es un peu libérée. Mais le choc reste. Alors tu as peur. Tu es paralysée. Car tu t’es à jamais posée cette question. Celle de ta vie. De ton âme. De ton sommeil. De tout ce qui te compose. "

« M’a-t-on un seul jour aimée ? »

Pouvoir :

n homme se transformant en une sorte d'oiseau mi-humain mi-oiseau.
C'est une étrange innocence. Elle est certes parasite mais ce n'est pas un animal à proprement parlé. En effet, il s'agit sous sa forme désactivée d'un homme aux cheveux rouges, à la taille imposante, aidant Deserty à marcher, cette dernière étant "aveugle". Il est à proprement parlé, inoffensif sous cette forme, ne se servant que de son corps comme arme, ce qui est peu contre un Noah. Il peut parler, mais difficilement, être sociable n'étant pas sa fonction première. Il ressent des émotions brutales, telle que la violence, la colère ou la curiosité. C'est une sorte d'enfant au regard froid malgré sa teinte vermeille. Il ne joue pas à l'innocent, ne sourit pas, et reste toujours aux aguets. L'innocence peut siffler comme un serpent pour mettre en garde, et avoir des réflexes impressionnants si jamais un danger venait soudainement. Il se dit se nommer le Jabberwocky.
Sous sa forme activée, le Jabberwocky se couvre de plumes, ses yeux devenant un regard de prédateur. Des tatouages qu'il arbore sous ses deux formes, s'illuminent sur sa peau. Ses ongles deviennent noirs et longs, et ses plumes aux multiples couleurs tranchent les akumas comme ses dents et ses griffes. Il se sert de cela pour combattre.
Ces deux formes ne sont pas celles d'animaux à proprement parlées. L'innocence l'ayant choisie, Deserty ne connaît vraiment la raison pour laquelle cette dernière a pris une forme humanoïde. Ce n'est pas un mort venu de son passé, en tout cas, elle ne voit pas son visage, mais son aura ne lui dit rien. C'est une part d'elle-même que la Brûlée n'a toujours pas découvert. Peut-être que le Jabberwocky est sa part sombre ?

Forme désactivée :

Spoiler:

Forme activée :

Spoiler:

Racontes moi ton histoire :

Histoire :

« Elle est condamnée »

Ce furent les premières paroles du médecin dès mon arrivée en ce monde. Maman a demandé pourquoi. Papa a pleuré.


« Elle est trop frêle pour résister à l’hiver. Elle est atteinte d’hyperthyroïdie. Je lui donne quelques semaines. »

Maman a fermé les yeux. Elle n’a versé aucune larme. Finalement, entre elle et Papa, c’était la plus forte. Elle s’occupait de tout dans la maison. Même enceinte de huit mois et demi. Sa vie consistait à nourrir les quatre enfants de notre famille. Puis le cinquième est arrivé. S’il mourrait, ça ferait une charge en moins dans la maison. Je sais qu’elle s’est même posé la question s’il n’y avait pas possibilité de me tuer dès maintenant. Maman n’est pas un monstre. En fait, Maman est composée de deux parties. J’ai découvert cela un peu plus tard ; il y a Maman et Elizabeth. Elizabeth c’était la cruelle, la glaciale et méchante femme qui me battait quand elle était en colère ou que j’avais fait une bêtise. Maman c’était la bienheureuse, la jolie fée, les bras réconfortants. Souvent, Elizabeth prenait le contrôle de Maman, mais après m’avoir frappé, elle disparaissait pour laisser Maman pleurer sur mon corps blessé et s’excuser de sa violence. Moi, je ne voulais pas de ses excuses, après tout, c’est Elizabeth qui me frappait, Maman elle était adorable. Adorable…


« Cela fera cinquante livres. »

Monsieur Blossom sortit quelques roubles de sa poche et les tendit au médecin en laissant quelques larmes sur le métal vieilli. Le docteur les essuya sur sa blouse avant de les mettre dans sa poche et de partir comme si de rien n’était. Comme si la mort d’un enfant était chose normale, chose qui arrivait tous les jours dans son monde à lui.
Maman me prit dans ses bras pour me bercer, frêle enfant à la peau livide et aux cheveux de cristal.


« Au moins trouves lui un nom. »

Ce fut Julien qui dit ces paroles ; le premier fils de la famille. Un peu bourrin, comme Elizabeth. Mais il ne frappait qu’avec les mots. Papa s’offusqua de voir son fils ainsi entrer dans la chambre de Maman. Sauf que Papa ne savait pas qu’en réalité son rejeton couchait avec sa femme. Un inceste ? Un demi puisqu’il n’était pas le fils de Maman. Je portais peut-être le sang de mon demi-frère dans mes veines. Je ne me suis jamais posée la question de qui était mon vrai père, pour moi, Papa s’occupait beaucoup mieux de moi que Julien. Ce dernier me réprimandait à chaque instant. Il me semble qu’il ne m’a jamais vraiment aimé, bien que la possibilité que je sois sa fille fût présente…


« J’aime bien Deserty. »

Maman murmura d’un accent russe le mot anglais. Oui, Maman vient de Russie ! Elle était chanteuse de cabaret. « Une jolie voix et une langue bien agile » disaient les spectateurs. C’est Papa qui m’a confié ce secret d’un ton très fier. Il disait qu’il a eût du mal à conquérir Maman. Il fallait la combler de cadeaux pour qu’elle détourne au moins le regard sur l’expéditeur. Puis il s’est ruiné afin qu’elle l’accompagne en Angleterre. Là-bas attendaient Julien âgé de quatorze ans, son petit frère de neuf ans et leur mère qui fut assassinée par Elizabeth puis jetée dans la rivière deux jours après son arrivée.


« Va pour Deserty, alors. »

Papa me prit dans ses bras et sourit, ses larmes coulant sur ma joue sans vie. Il avait peur de me perdre. J’étais sa première fille. Il en voulait une depuis longtemps. Pour lui, la vie était rose. Cependant il travaillait beaucoup, même âgé de soixante ans. Sa barbe rêche m’a toujours plus. J’adorais la caresser et la tirer dans tous les sens. J’ouvris mes yeux, ceux qui ne furent décrits par aucune personne et ne le seraient jamais. Je souris puis ris. Papa lâcha un petit sanglot, Maman roula des yeux pensant certainement qu’il était trop fragile. Julien ne fit que hausser des épaules avant de sortir de la chambre. Finalement, je suis née dans une famille normale, non ?


_________________________

« Deserty, s’il te plaît, va surveiller la grange pour que la fée des forêts ne vienne pas nous voler une poule. »

J’ai lâché des yeux la petite poupée de chiffon pour regarder Maman accompagnée de Julien situés au fond la pièce. Âgée de onze ans, je ne comprenais pas encore ce qu’il se passait entre deux adultes qui s’aimaient mais je savais que quand Maman demandait que j’aille surveiller la grange, c’est qu’il ne fallait pas la déranger. Alors, à l’aide de ma canne en bois, je me suis hissé sur mes deux jambes, gardant Marguerite dans ma main. Marguerite ? C’est ma poupée. Papa me l’a offerte lorsqu’il a su que je vivrais plus longtemps que prévu. Le docteur disait toujours que la maladie se propagerait rapidement et que j’allais mourir dans deux semaines, à chacune de ses visites. Finalement, j’étais toujours en vie.

A peine sortie de la maison, j’ai croisé Ninon, ma petite sœur cadette de neuf ans. Elle par contre, avec ses cheveux noirs et sa bouche en biais, ça se voyait que Papa était son vrai père. On ne se ressemblait pas beaucoup. J’étais un peu jalouse d’elle car Maman la récompensait d’affection puisqu’elle travaillait dure. Moi, dû à ma santé, je devais restée tranquille jour et nuit. Alors Maman m’ignorait assez souvent. Ninon me tira la langue et me jeta une pierre. Julien disait que c’était parce qu’elle m’aimait, c’était une preuve de son amour. L’avait-il dit par ironie ?

Elle s’enfuit dans les bois. J’ai souris, continuant mon bonhomme de chemin jusqu’à la petite grange et la basse cour. Je me suis assise contre le mur du bâtiment en bois pour fixer intensément les sous-bois de la forêt bordant la maison. La fée des forêts devrait venir de par là, non ? Je restais concentrer, les oreilles prêtent à identifier le moindre son suspect. Mes yeux à repérer tout mouvement dans les fourrés. Cependant, je me suis laissée aller à penser, à regarder le ciel, à me demander quand j’allais mourir.


« Tu n’as toujours pas trouvé la fée des forêts ? »

J’ai sursauté, ne m’attendant pas à entendre le ton grave de Papa. M’aidant du petit bâton j’ai sauté dans ses bras en souriant. Au moins, Papa ne préférait pas Ninon à moi ! Et il ne me disait pas de choses blessantes comme Julien ! Et il ne me jetait pas des pierres ! Et il m’aimait, tout simplement. Sa barbe de trois jours était toujours aussi piquante, j’adorais cette sensation. Posée sur son épaule, j’aimais aussi toucher ses cheveux gras et poivres et sels. Papa était mon bonheur.


« Tu sais où est Maman ? »

Tout en me questionnant, il me déposa au sol, sur mes deux jambes, attendant que je retrouve mon équilibre pour me lâcher. Généralement, je disais toujours que Maman était dans la maison. Mais avant cela, je criais le nom de Papa quand il arrivait. Peut-être que si j’avais fait comme d’habitude, ce ne serait pas arrivé, peut-être n’aurais-je pas été prise de remords…


« Maman elle fait dodo avec Julien. »

C’était dit si innocemment ! Avec tant de candeur que cela sonnait telle une jolie déclaration d’amour, de beauté et de fraîcheur. On eu crût que toute douleur avait disparue de ces mots. La vérité sort de la bouche des enfants, non ? Ni une ni deux, voilà que Papa court vers la maison en me laissant là, sur mon bout de bâton, Marguerite dans mes bras. Mon cœur se serra, je me suis dit que j’avais fait une bêtise. Pourtant, je restais immobile, pétrifiée dans cet instant lourd et oppressant, ou même les oiseaux n’osaient chanter.

Le cri de Maman se fit entendre. Comme pour sonner l’envoi de l’adrénaline dans mes veines. J’ai tenté de courir sur quelques mètres avant de tomber au sol. Un second cri. Des bruits de pas. Tout cela résonnant dans mon crâne comme l’écho d’un nouveau malheur. J’ai rampé. Portée par l’espoir que cela fût un cauchemar, par la curiosité enfantine…Coup de feu. Tout se glaça. Il y eût un profond silence. J’arrivais aux abords de la maisonnée, les genoux et les bras en sang. Une ombre se dessina à l’entrée. C’est Papa ? Il a fait du mal à Maman ? Pourquoi ne me regarde-t-il pas ?

Le visage de Julien apparut dans l’encadrement de la porte. Empli d’une tension inquiétante. Il ne me jeta aucun regard, alla juste chercher Ninon dans les bois. Moi ? J’ai regardé à l’intérieur. J’ai planté mes yeux dans ceux de Papa. J’ai chuchoté son nom. J’ai quémandé Maman. Aucune réponse. Je me suis rapprochée. Escaladant tant bien que mal les escaliers pour arriver à lui. Il restait debout, inerte contre le mur. A côté ? Maman. Vu que Papa ne bougeait pas, j’ai essayé de tirer la jupe de Maman ; ma main toucha un étrange liquide carmin. Tout alla rapidement.

Papa me tomba dessus, Maman aussi. Je n’arrivais pas à me dégager. Julien est rentré, Ninon pleurant au bras. Il prit du feu de la cheminée et le jeta près de la poudre à fusil que Papa vendait. J’ai crié son nom, pleurant, ne comprenant pas ce qu’il se passait. Pourquoi Papa il ne bouge plus ? Pourquoi Maman ne me gifle pas ? Pourquoi suis-je couverte de sang ? Il me fixa de ses yeux noisette. Il sourit, satisfait. Puis disparu. J’ai crié. De désespoir. De peur. De souffrance. Il se passait quoi ? Pourquoi Ninon et pas moi ? J’allais crier encore une fois mais un bruit sourd me coupa, et me projeta contre le mur, aplatie entre les deux corps.

Le feu. La mort. La fumée. La souffrance. L’Enfer ? Seulement un avant-goût.


_________________________

« Elle est condamnée »

Et moi qui croyais que ce n’était que le docteur de la famille qui avait tort…Finalement, ils sont tous d’accord sur mon état de santé. Je ne pensais pas entendre une nouvelle fois ces paroles. J’avais l’impression de revenir dans cette petite maison où j’avais vécue. Maintenant, elle était brûlée. Comme je lui ressemblais ! Ma tante n’osait me fixer dans les yeux. Petite femme rondelette qui venait d’apprendre que sa sœur défunte lui avait laissée une fille à moitié brûlée et qui allait bientôt mourir. Ironie du sort, je me demande encore pourquoi elle ne m’a pas tout simplement abandonnée.


« Graves brûlures sur la moitié du visage, le cou, l’épaule, la hanche et l’omoplate. Tout du côté droit. Je me demande même comment elle a pu survivre à l’explosion et à la douleur malgré sa constitution fragile. »

Tante Emilie elle s’appelait. Je la fixais, de mon air morne. Retenant la douleur s’accumulant dans mon cœur. Je me sentais fautive. Papa il est mort à cause de moi. Maman aussi. Julien me déteste. Ninon s’est enfuie. Par six mots, j’ai détruit toute une vie. Elle n’était pas belle, mais me suffisait. Tout détruit. Mon bonheur. Ma famille. Marguerite. Tout…Je me dégoûtais. Mourir ? Pour une fois, je veux bien. Je ne me supporte plus. Autant fermer les yeux, alors. Les yeux que Papa adorait. Une couleur que je n’arrive plus à me remémorer.

Emilie me fixa, un peu gênée et surtout compatissante. Maman ne m’avait jamais dit qu’elle avait une sœur. Tout comme elle ne lui avait plus parlé depuis qu’elle habitait en Angleterre. Tante Emilie était tout le contraire de Maman. Aussi bien physiquement que moralement. Elle tenait une troupe de troubadours russes. Lorsqu’elle apprit qu’on lui laissait une nièce handicapée, elle allait ouvrir les portes de son premier cabaret en Pologne. Je devais être un lourd poids à porter…


« Pauvre enfant…Pourquoi n’ouvre-t-elle pas les yeux ? »

Elle se mordit les lèvres. Sa curiosité fût trop forte. Eh oui ! Tante Emilie est maladroite, grassouillette, rigolote, gentille et compatissante ! Je m’étais attachée à cette femme. On aurait dit plus une mère que Elizabeth…Le médecin sourit, n’osant me regarder à cause de mon visage découvert.


« On suppose par pur choc. Elle a tout de même vu ses parents mourir et brûler devant ses yeux. Et puis son frère n’a pas été très tendre. »

Vous savez le plus ironique dans tout cela ? C’est le « tout de même » et ce ton condescendant. Tout le long de mon séjour dans ce petit hôpital, les médecins racontaient mon histoire et les causes de mon handicap. Ils le disaient, devant moi. Croyant peut-être que je ne comprenais pas. Mais j’entendais tout. Je savais par un regard qu’on parlait de mon histoire. La souffrance n’arrêtait pas de m’empoigner le cœur, à chaque mot susurré, à chaque note de voix compatissante, à chaque larme coulée, je me remémorais mon acte de trahison. Car il s’agissait bien là d’accusation. En laissant échapper six mots, j’ai tué deux personnes. J’ai scellé mon destin. Remords. Regrets. Ces visages à jamais perdus se représentaient dans leur laideur et leurs brûlures, me montrant du doigt dans mes rêves. Ce fut l’Enfer.


« Deserty ? »

Je tends l’oreille, offrant le côté brûlé de mon visage à la vision de ma tante assise près de mon lit. Sa voix était douce. Comme elle ressemblait à celle de Maman ! J’en aurais presque pleuré…Je n’ai pas réagi à la sensation de sa main boudinée contre la mienne. Le frôlement de ses ongles sur ma peau, les petits bracelets posés contre mon bras. Comme elle devait étinceler de bijoux ! Maman mettait aussi des bijoux. Elle rayonnait dans ces moments là et j’étais fière d’être sa fille. De quoi y a-t-il d’être fier d’avoir tué sa mère ? Je sentis l’amertume courir mes veines. Mes lèvres commencèrent à trembler. J’avais envie de m’excuser. De demander pardon. De hurler que je ne voulais pas ça. On allait me blâmer. Me punir. Me détruire. Me détester car par ma cruauté j’ai tué mes parents…


« Quand tu seras rétablie, je te montrerais les jolis lamas que je possède, d’accord ? »

Et j’ai pleuré. Tant et plus. Emilie était si gentille…On eût dit qu’elle me comprenait. Mes sanglots résonnèrent dans la pièce, libérés par cette tonne de ressentiments à mon égard. Pourtant, malgré tout, je ne pouvais m’ôter de la tête que si je n’avais pas dit ces six mots, Papa me sourirait encore et Maman aurait continué à me battre. C’est nul…Je crois que je ne réussirais jamais à oublier leurs visages déformés par la mort et cramoisis par les flammes.


_________________________

« Non, non ma puce ! Tu termines trop dans les aigus à la fin, essaies de rester dans les tons de la chanson. »

Je souris. Imaginant cette très chère tante Emilie assise en face du piano, ses doigts décorés de bagues glissant comme le vent sur les touches blanches. Neuf ans que je vis avec Emilie dans son joli cabaret. Mon insertion dans le groupe fut dure de par mon silence, ma timidité et surtout une moitié de mon physique peu avantageuse. Je ne jugeais que par ma tante, que je prenais pour ma nouvelle mère. Elle me racontait souvent son enfance avec Maman. Et aussi sa rencontre avec Papa. Je ris quand elle m’avoua qu’elle ne l’a pas aimé au début à cause de son air un peu renfrogné de vieux grincheux. Il me manquait d’ailleurs. Mais moins qu’au début.


« On recommence. »

Mes lèvre s’ouvrirent et sur le rythme lent du piano j’ai commencé les quelques notes de la chanson. Désormais, je travaille au cabaret en temps que chanteuse, un soir par semaine je me présente au public pour prononcer des chansons folkloriques, classiques ou tout simplement venues de mon esprit. Les notes, le rythme, la vibration de mes cordes, je contrôlais tout un monde pour donner d’un ton clair un texte russe, langue que je connaissais très peu à mon arrivée ici mais qui depuis, est presque devenue celle natale. Les artistes m’accompagnèrent de leur voix tout en composant la scène à venir de fleurs, d’arrière-plan et de matériel d’acrobates. Puis ce fut tout et ils applaudirent tandis que j’entendais la voix de Tante Emilie sanglotée dans la cohue.


« Tu as une si belle voix, l’on dirait celle de ta mère… »

Emilie m’a toujours comparée à Maman. Elle disait que je devenais aussi belle que cette femme. Pour elle, il n’existait que le côté gauche de mon visage et de mon corps. Elle ne voyait plus de laideur et ne baissait pas le regard lorsque je découvrais mon visage. Bien sûr, pour ne pas dégoûter le public, elle décida qu’il valait mieux que je porte un demi masque crée par un de ses artistes. Il cache tout le côté droit de mon visage et du cou. Depuis, je me présente ainsi et je peux comprendre qu’elle ne veuille pas gâcher le spectacle.


« Deserty ! Qu’as-tu Deserty ?! Deserty ! Réponds-moi ! »

Je ne m’étais pas rendu compte que je m’étais écroulée au sol, crachant du sang, ce liquide carmin qui avait recouvert mes doigts…


_________________________

« Elle est condamnée. »

Toujours la même phrase. N’est-ce pas lassant au bout d’un moment ? Pour moi, oui. Pour vous, je n’en ai pas la moindre idée. Encore à voir ce médecin. Cette fois-ci, il a un air grave. Je sais qu’il dit la vérité. Il est sûr de lui. Je souris. Il ausculte mes blessures, prend mon pouls et vérifie mon poids. J’aurais perdu quelques kilos. L’hyperthyroïdie commencerait à s’accentuer, entraînant un début de cancer. C’est bizarre. Je me sens bien. Je n’ai pas envie de mourir. Pas encore.


« Combien de temps encore, docteur ? »

C’est moi qui ai parlé. Le fixant sans vraiment le regarder. Ne pleurant pas. Ma tante Emilie retient ses larmes, affichant un air fier. Oui, je demande quand je vais y passer, docteur. Je demande pour profiter encore un peu de ce que m’ont offert Papa, Maman, Elizabeth, Ninon, et Julien. J’aimerai avant d’en rejoindre certains tenter d’exaucer mes rêves et les leurs pour me présenter à eux la tête haute, sans regrets…


« Une dizaine d’années. »

Je souris. Curieusement, je n’ai pas peur. Je côtoie la mort depuis ma naissance, j’ai survécu à nombres d’hivers, à des famines et à des blessures aussi bien graves que partielles. Peut-être ai-je envie de m’en aller, au fond de moi…Je fais signe à ma tante de partir du cabinet, ce qu’elle fit. Le médecin ne me disait pas tout. Alors il continua après avoir replacé le demi-masque sur mon visage.


« Il s’agit d’un stade plus avancé de l’hyperthyroïdie. Il ne s’agit plus de perte de poids, mais bien d’ostéoporose, de vomissement, de tremblements, d’évanouissement et dans un cas grave, d’un coma ou même un arrêt du cœur. Le fait que vous ayez craché un peu de sang n’est pas une pathologie grave en elle-même, mais peut s’accentuer et écailler votre voix. »

Je l’ai fixé, encore une fois. L’imaginant dans son costume de médecin. Son air un peu navré. Sa gêne de devoir en réalité me dire une vérité qu’il n’eut su avouer devant ma tante Emilie. Pourtant, j’étais prête à tout entendre. Alors, quand est-ce que la Mort viendra me voler le peu qu’il me reste, docteur ? Demain ? Dans une heure ? Une minute ? Et d’un signe de tête, je lui ai donné le droit de poursuivre.


« Il vous reste peut-être un an à vivre, plus ou moins, je ne sais pas. Les techniques d’aujourd’hui ne sont pas assez avancées pour avoir une période précise. »

J’ai souris. Je suis partie sans un mot. Sans une larme. Sans un regret.


_________________________

Tante Emilie décida de m'incorporer dans une troupe à son actif voyageant dans le monde, afin de me faire connaître comme "La voix de la Russie" qu'elle dit. Je préfère me faire appeler "La demi-voix". Ainsi, je suis nomade, cherchant à accomplir un rêve toujours mystérieux avant de tomber dans les bras de la Mort...

_________________________

Je l'ai découvert il y a peu. Non loin de la frontière polonaise, je me souviens m'être perdue. Débuter dans ce cirque fut dur. Rester seule. Eloignée. Attristée. Étrangère à ce monde illuminé. L'on me regardait avec curiosité, mépris, pitié, dégoût. Cela me blessait, cela nous blesse tous...Je me suis échappée de cet endroit étouffant, me rappelant sans cesse cet hôpital que je haïssais tant. Mon cœur battait à mes tempes, en sentant le regard de ces inconnus. Je n'aimais pas ça, je n'ai jamais aimé cela...Dès que Tante Emilie prenait de mes nouvelles, je mentais, disant que tout allait bien, que j'étais heureuse pour ne pas la faire culpabiliser. En vérité, je ne pouvais pas supporter ces regards, toujours à me fixer, ces visages normaux, ces personnes à l'incroyable beauté.
Un jour, j'ai fui cette atmosphère oppressante pour me balader dans les sous-bois. Je ne m'aventurais pas trop loin, de peur de tomber et de me briser les jambes. Au fond de moi, je ne souhaitais pas mourir maintenant, une étincelle, que dis-je, une poussière d'espoir restait invincible dans mon cœur endormi. Je voulais peut-être encore profité de la vie qui sait ?
Mais les étincelles ne peuvent supporter le poids d'une racine, et la fragilité d'une pente. Je suis tombée, mes jambes se sont brisées, je suis restée là, anéantie dans cette douleur maladive, dans cette neige angoissante ne laissant passer aucun bruit, aucune réponse à mes pleurs douloureux...J'allais mourir. Je la sentais. Oui, je savais qu'elle était là. Peu à peu, elle s'approchait, étirant ses mains fantomatiques avides de mon âme. S'évertuant à souffler ce froid dans mon corps. Je ne voulais pas. Non, j'en étais effrayée, de cette amie habillant ma vie de noir et de blanc. Impuissante, délibérément immobile, paralysée par cette douleur aigüe me faisant quitter ce monde chéri. Oui, je l'aimais. Je l'aimais cette vie emplie de malheurs, il y restait des soupçons de bonheur...Et je souhaitais tant trouver ma voie. Alors, pitié. Pitié, Douleur de mes nuits. Ne m'enlèves pas aujourd'hui !
Délicate lumière s'immisçant entre mes paupières fermées, caressant la couleur de mes yeux pour l'arborer. Une main chaude caressa mon front, j'ai sursauté, ravivant la douleur dans mes jambes. Je sentais l'espoir renaître dans mon cœur. Quelqu'un, quelqu'un allait m'aider ! Quelqu'un m'avait entendu ! Cette personne s'agenouilla près de moi, ses cheveux me chatouillant, il soupira. Cette aura me disait quelque chose, et en même temps, je ne la connaissais pas. Jamais je ne l'avais rencontré, mais j'avais l'impression de savoir tout d'elle...
L'homme - car il s'agissait bien d'un homme - me porta dans ses bras, pour m'emmener vers le cirque de Tante Emilie. En chemin, il se dit se prénommer "Le Jabberwocky", et qu'il devait rester constamment près de moi. J'ai pris peur, effrayée par l'idée qu'il s'agisse d'un fou. Cependant, il me raconta avec des mots hachés, l'histoire des innocences et les exorcistes.
C'est la boule au ventre, que j'attendis les envoyés de la Congrégation. Un nouvel endroit à visiter, à habiter, à subir ? Je n'étais pas un souffre-douleur, mais une bête de foire intimidant certains par ce demi-masque, par cette étrange innocence au regard souvent bien vide. Si le Jabberwocky n'avait pas été là pour me faire la conversation et m'accompagner, je n'aurais pu continuer à vivre avec ces regards, cette gêne à mon égard...Exorciste ne veut rien dire pour moi, sauf peut-être la continuité de ma dernière année. Bientôt, ils viendront me chercher. Oui, ils viendront nous chercher, Jabber' et moi. Les hommes en blouse blanche arriveront, et nous emporteront dans ce couloir. Nous ferons l'objet d'expériences et alimenterons la non-connaissance de l'innocence. Alors, nous avons fuis, nous avons fuis cette maison inconnue. Je sais que nous n'avons aucune chance de les semer, de leur échapper.Mais, je ne veux plus avoir mal moi...


Hors RPG :

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Prénom : Dans ce cas, si c'est facultatif...;p
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Points Positifs du forum : Mignon, clarté, graphisme simple, etc...
Points Négatifs : La bannière ne me plaît pas trop et le "calendrier" est bien nu sans son image ♥
Comment avez vous connu le forum ?! : Partenariat avec Alice Game, non ne me demandez pas qui je suis, les cœurs vous le diront bien et le nom de l'innocence aussi \o/
Avez vous des suggestions à faire pour améliorer le site ?! : J'arrive déjà pas à m'améliorer alors si c'est pour améliorer les autres 8D...*se prend une brique*
Commentaire : J'aime les poulpes \o/

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Cementary
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Cementary

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Localisation : Hum... Mettons que je suis entre le nord et le sud de la droite vers le milieu de la gauche. Mais plus au centre.

Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée] Vide
MessageSujet: Re: Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée]   Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée] I_icon_minitimeVen 11 Mar - 22:53

Bienvenue à toi, Deserty la mal-aimée ! Ou malmenée par le sort au choix... ^^

En voilà un personnage bien tortueux ! Une histoire très intéressante et une manière d'écrire bien sympa dans les descriptions =) J'aime ! Tu écrit bien, ça va sans dire...

Je te valide sans hésiter !


Bonne continuation sur le forum et à nouveau bienvenue ! Very Happy
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Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée] Vide
MessageSujet: Re: Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée]   Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée] I_icon_minitimeVen 11 Mar - 23:03

Mer-ci ! Ravie que ça te plaise \o/

*sautille partout et va continuer de s'enraciner sur le forum dans d'autres parties* 8D
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Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée] Vide
MessageSujet: Re: Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée]   Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée] I_icon_minitimeVen 11 Mar - 23:25

Bienvenue Deserty.
Il n'y a rien à redire sur une fiche aussi parfaite...ton style d'écriture est vraiment magnifique. J'adore l'aspect poétique de tes descriptions. Smile

Validée aussi.
Je te mets ta jolie couleur grise ♫~!

Bonne continuation sur le forum, et bon rp.
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Stoney Fox
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Stoney Fox

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Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée] Vide
MessageSujet: Re: Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée]   Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée] I_icon_minitimeSam 12 Mar - 14:20

Bon, tu es déja validée, mais je passe quand meme histoire de te souhaiter la bienvenue. J'espere que tu t'amuseras bien.
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Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée] Vide
MessageSujet: Re: Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée]   Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée] I_icon_minitime

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Deserty Blossom, la Demi-Voix [terminée]

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