Londres la nuit, on faisait dificilement plus lugubre. Mais Stoney aimait bien cette ambiance. C'etait calme, les rues étaient quasiment désertes. Quelques jeunes femmes "rentabilisaient leurs attributs feminins" bien que cette pratique soit assez mal vu culturellement parlant. Stoney mis sa main droit dans sa poche et en sortit quelques billets. Puis il s'approcha de l'une des demoiselles.

"Excusez moi mademoiselle, je voudrais... euh... enfin vous savez quoi..."

Il s'amusait souvent a faire étalage de ses talents d'acteur.

"Et t'es pret a depenser combien ?"

Stoney tendit la liasse de billet a la jeune femme. Son visage s'eclaircit subitement.

"Ah ben la on va pouvoir s'arranger. Tu veux quoi au juste ?"

"Ben...euh la totale quoi, si vous voyez ce que je veux dire... C'est assez ?"

"Tu parles, avec ça tu peux même te payer la reine d'Angleterre. Bon, suis moi, on va pouvoir passer aux choses serieuses."

La femme conduisit Stoney dans une petite maison peu meublée, mais sympathiquement aménagée. Elle lui indiqua un lit, et entreprit de se denuder.

"Ben alors t'es timide ?"

Stoney ne répondit pas. Il sortit un couteau de lancer de son étui et le lanca sur la femme, l'arme atterit pile dans l'homoplate, transpercant ses chairs avant de venir frapper contre son os. La femme commencait à crier quand Stoney se jeta sur elle en prenant soin de mettre sa main devant sa bouche. *

"C'est maintenant que ca devient amusant."

D'une main il déchira un morceau de draps qu'il mit sur la bouche de la femme, afin de l'empecher d'alerter les autorités. Ensuite il sortit son couteau a lame recourbée. La lame suivait delicatement les courbes du corps de la femme. Elle essayait encore de se debattre, mais c'etait peine perdue.

"Dis moi, tu as des regrets ?"

Avant de jouer avec son corps il allait s'amuser un peu avec ses nerfs. Son couteau allait et venait sur son cou, hitoire de lui montrer a quel point sa vie était fragile.

"C'est vrai, sans vouloir te vexer tu n'as pas un style de vie des plus luxueux, et tu es obligée de vendre ton corps pour obtenir de quoi vivre. Qu'est ce qui peut bien te donner si en vie de rester dans ce monde ? Tu as donc si peur de l'au-dela ?"

La pauvre victime se debattait de plus belle, d'une part parce que son homoplate lui faisait souffrir le martyre, d'une autre part parce qu'elle se rendait compte qu'elle avait affaire a un veritable sadique. Stoney luis'amusait comme un petit fou en voyant la jeune femme au bord de l’hystérie.

"Par ou vais-je donc commencer ?"

Il fit tout d'abord quelques entailles au niveau des hanches et du ventre. Ensuite il s'attaqua au cuisses et a certaines parties dont je tairais le nom. Puis ne tenant plus, et voyant que sa victime allait bientôt sombrer dans l'inconscience, il découpa le ventre de la femme du thorax jusqu'au nombril avant de passer sa main de l'entaille nouvellement créée. La femme n'hurlait plus, le tons des ses gémissements était devenu suppliant. Puis le tueur enfonça plus profondément sa main dans le ventre de sa victime lui arrachant de nouveaux cris ainsi que des spasmes jusqu’à ce qu'elle perde connaissance. Il retira ensuite un a un les organes internes de la morte avant de les disposer autour de son corps. Il prit un peu de recul pour jauger la qualité de son "travail" et, satisfait, il rangea son couteau avant de repartir dans l'obscurité. Après quelques mètres il se surprit a chantonner.

*Voyons Stoney, arrête, ça ne fais pas sérieux.*

(Désolé si c'est un peu trash... Pensez a des petis lapins !)

Londres.... Je n'aimais pas cette ville, et je ne l'aimerais jamais. Son climat froid et humide ne convenait vraiment pas au sang chaud, propre aux italiens qui coulaient en moi. Le Soleil et la chaleur étaient, pour moi, les deux seules choses essentielles à la vie. Sauf que là, pas le moindre rayon de soleil. Normal, me direz-vous, la nuit venait de tomber. Et je ne pourrais qu'être d'accord avec vous, puisque tout le monde sait que, la nuit, c'est la Lune qui règne dans le ciel, tandis que le jour, c'est le Soleil qui est maître. Enfin, il n'empêchait pas que la capitale anglaise n'était toujours pas à mon goût, ce qui avait pour effet de me mettre de mauvaise humeur. Et pour courronner le tout, comme si l'humidité ambiante ne m'agaçait pas suffisamment, mon abrutit de Golem, Puppet (original, n'est pas ?) n'avait de cesse de piailler, de se plaindre et de gigoter sur mon épaule. La vile marionnette profitait du fait que je l'avais autorisé à sortir de ma poche, puisqu'il n'y avait pas grand monde dans les rues, mis à part quelques exemples des déchets de la race humaine... Déjà que je ne portais pas les humains dans mon coeur, en voyant les hommes ivres sortir des bars, et quelques jeunes femmes prêtes à satisfaire ces derniers, je ressentais encore plus de dégoût à leur égard. Comment pouvait-on tomber aussi bas..? Un vague soupir m'échappa, tandis que je passais rapidement devant un groupe d'homme saouls, sans leur adresser le moindre regard... Je ne me doutais pas que ceux-ci remarqueraient Puppet, qui était négligemment assit sur mon épaule droite, caché sous quelques unes de mes mèches brunes. Regardant droit devant moi, je fus surprise de sentir des doigts effleurer ma nuque, tandis que j'entendis mon golem étouffer un petit cri de surprise. Vivement, je me retournai pour voir qui était celui qui avait osé approcher ses sales mains de moi. Un homme, ivre, comme tous ceux qui trainaient dans les rues à cette heure tardive. Il était plutôt grand et massif, et dans sa main, Puppet avait reprit son rôle de "poupée": la vie semblait avoir déserté son corps. Les sourcils froncés et le regard dur, je m'approchai du gêneur, la main tendue vers lui.


"Rendez moi P... ma poupée..."


Ce n'était certes pas une façon très polie de demander quelque chose, mais en cet instant je n'avais cure des règles de politesse. Pas que j'apprécie réellement ma poupée bavarde, mais si je l'égarais ou s'il lui arrivait quelques chose, j'allais me faire tirer les oreilles par le Comte. Toujours aussi sérieuse et dans la même position, j'attendis qu'il daigne me la rende gentiment. Si cela n'allait pas assez vite à mon goût, ou qu'il ne voulait pas aller dans mon sens, j'utiliserai la force sans la moindre hésitation. Pour toute réponse, je n'obtins qu'un rire moqueur.


"Hé, les gars !! Z'avez vu ? La gamine veut récupérer son joujou..."


Avais-je bien entendu "gamine" ?! Je serrai les poings. Ah, il voulait se la jouer comme ça. Très bien !! Il allait voir ce qu'il allait voir, ce crétin fini. Mon visage afficha un sourire crispé, tandis que je me rapprochais des hommes qui étaient victime d'une hilarité propre aux ivrogne, qui rirent encore plus fort en me voyant, moi, frêle jeune fille en apparence. Cependant, ils se calmèrent rapidement quand ils virent ma peau d'habitude pâle, virée vers le gris. Chose inhabituelle pour eux... Mon sourire tendu se transforma en un rictus sadique, tandis que mon regard ambré, au fond duquel semblait briller une lueur de folie, les fixaient avec insistance. Un silence lourd s'installa.


"Ho !! Ti...tiens !! C'est..pour toi.. "


On me renvoya Puppet. Toutefois, cela ne me calma pas. Mon golem dans une main, je farfouillais dans mes poches et en sortis deux-trois couteaux, ce qui eût pour conséquence de faire reculer le petit groupe d'humain. Quelques secondes plus tard, leur corps sans vie étaient étendus devant moi, sans que je puisse cacher ma satisfaction. Voilà qui leur servirait de leçon: on ne traite pas Marie-Elise Maraviglia de gamine sans en payer les conséquences.

Enfin, je ne devais pas non plus oublier les raisons de ma venue en Angleterre: il y avait, d'après ce qu'on avait bien voulut me dire, des exorcistes qui trainaient dans le coin, ce qui voulait dire qu'il y avait aussi, peut-être une innocence... Et il était hors de question qu'elle nous échappe.


"Mariiiie !! fit la voix geignarde de Puppet, regardes-toi !! Ta veste est couverte de sang !! Et tes mains aussi !! Reprends-vite ton apparence humaine, avant que quelqu'un ne te voit !!"



"Tch... Tais-toi donc, c'est de ta faute si je suis tachée !! Si tu étais resté dans ma poche, ça ne serait pas arrivé... Et puis, j'm'en fiche si on me voit comme ça... "



"Mais..."



"Mais rien..."


Je me remis en marche, nichant Puppet dans l'une des poches de ma veste rouge. Pff... J'avais fais un véritable travail de sagouin, sans aucune classe. Le golem ne dit plus rien, sachant pertinemment que je n'étais pas d'humeur à discuter avec lui. Après avoir négligemment essuyé mes mains sur ma veste (rouge sur rouge, ce n'était pas très voyant), je passais distraitement une main parmi mes mèches brunes, révélant les stigmates qui se trouvaient sur mon front grisâtre. Heureusement que, mis à part moi et les cadavres de mes "amis", il n'y avait personne dans la rue. Ou du moins, c'est ce que je pensais, jusqu'à ce que j'entende des bruits de pas dans mon dos. Sans prendre la peine de reprendre allure humaine, je jetai un vague regard par dessus mon épaule. Hum... Le jeune homme qui venait de faire son apparition n'avait pas l'air bien vieux. J'haussai un sourcil surprit, étonnée de voir quelqu'un comme lui dans les parages. Personne ne m'avait prévenu qu'un Akuma viendrait. On avait peut-être oublié de me le signaler... Brefouille, tout ça pour dire que je me retournais complètement vers lui, me souciant peu de la réaction qu'il pourrait avoir en me voyant, et me rapprochais de lui. Une fois arrivée à sa hauteur, je me penchais légèrement, les mains dans le dos, afin d'apercevoir ses yeux cachés sous ses mèches.


"Oï, toi aussi t'es là pour les exorcistes...?"



"Marie !! Tu pourrais être plus polie ... Hééé !!



"Tu vas la fermer, oui ?! Stupide golem !!"

En prononçant ces mots, je plaquai ma main encore un peu tâchée de rouge sur la tête de Puppet, dans l'optique de le faire taire. Une fois cela fait, je me tus comlpètement, attendant une réponse de mon interlocuteur.

[HRP/ T'en fais pas pour le trash... Je crains pas 8'D... Enfin, j'espère que mon post te conviendra ;]

Stoney n'avait jamais compris pourquoi les humains ne sortaient jamais la nuit. Bon, d'accord il faisait un peu frais a leur gout, mais le paysage y était tellement meilleur. Enfin, il n'allait pas s'en plaindre, il avait Londres pour lui tout seul, et une ville pareille, même de nuit regorge d'activités intéressantes pour qui sait chercher. Stoney contemplait donc la ville, c’était l'une des seules chose qui le calmait.

*Rah, c'est pas vrai, j'aurais du attendre un peu avant de la refroidir. Aussi c'est de sa faute, a geindre comme une truie, il a bien fallu que je la fasse taire.

Soudain il s’arrêta, il venait d'apercevoir une silhouette. Elle n’était pas très nette, mais c’était un humain, de petite taille, un enfant ou un adolescent . Il s'approcha de quelques mètres. A première vue c’était une fille. Stoney sortit une pièce de l'une de ses poches il la lança avant de la rattraper au vol.

*Face je la tue, Pile elle meurt.*

Stoney était très mauvais joueur. Il s’avança vers la fille. Les humains étaient tellement naïfs, ils suffisait d’être assez poli et ils vous mangeaient dans la main.

"Bien le bonjour mademoi...."

A ce moment précis il remarqua deux choses au sujet de la jeune fille: ses vêtements étaient recouverts de sang, et son front était couvert de stigmates.

"Collègue ?"

Le silence se fit pendant une ou deux secondes. Si ca se trouve on allait lui donner du travail, depuis le temps.

"Oï, toi aussi t'es là pour les exorcistes...?"

"Des exorcistes ? Non, désolé, je passais juste un peu de bon temps."

Il rangea son couteau.

"Mais par contre si vous avez besoin de moi je serais ravi de vous apporter mon aide.

On pouvait lire l'impatience sur son visage,n celai faisait bien plusieur jours qu'il n'avait oas eu droit a un veritable combat, et il commençait sérieusement a s'ennuyer.

(T'utilises quelle couleur pour tes paroles exactement ?)

Des stigmates sur ma peau grise... Je n'avais vraiment pas l'air d'une humaine, loin de là. Je ne saurais dire à quoi je pouvais bien ressembler en cet instant, mais laissez moi vous dire que j'appréciais cette apparence là, plus que l'autre, celle où je ressemblais à tous ces humains. Celle que j'avais actuellement me donnait un air plus mature, plus âgée que ce que j'étais réellement. C'était bien ça... Car j'en avais vraiment ras-le-bol que l'on me prenne pour une gamine. Mes cheveux bruns, détachés, me tombaient devant les yeux, m'empêchant partiellement de voir le reflet que me renvoyait la lame de mon petit poignard. Mon sourire malsain accompagnait harmonieusement mon sourire sadique. Enfin... Je dus m'arracher à ma contemplation quand j'avais entendu des bruits de pas dans mon dos. Je n'avais pas eu besoin de beaucoup de temps pour me rendre compte qu'il s'agissait là d'un des Akumas du Comte. Un grand sourire sur les lèvres et mes vêtements tâchés du sang de mes victimes, je m'étais immédiatement approchée de lui, l'interrogeant sur les raisons de sa venue ici. À priori, il n'était pas au courant que des exorcistes étaient censés se trouver dans le coin. Il ''passait juste un peu de bon temps'', comme il disait. Je plissai le nez et l'observai plus attentivement. Je pouvais voir quelques tâches de sang, de ça et de là de son habit, mais rien de bien méchant en soit... Ou plutôt devrais-je dire, moins remarquable que les propres souillures qui se trouvaient sur mes habits. Et dans sa main, un couteau... Mon sourire s'agrandit, ce n'était pas un Akuma pour rien, ce bonhomme. Couteau qu'il rangea peu de temps après, me proposant son ''aide''... Tu parles d'une aide. Lui, tout ce qu'il voulait, c'était faire un joli petit bain de sang, un massacre avec les exorcistes qui étaient censés se trouver en ville. Mais bon, je ne lui en voulais pas, puisque j'étais dans le même cas. Moi aussi je voulais la peau des exorcistes. Je crois bien qu'on était tous les deux aussi impatients l'un que l'autre... C'est pourquoi, je me retournai vivement, souriante.

« Alors, ne tardons pas, mon jeune ami ! La chasse à l'exorciste vient d'ouvrir ! Mais avant... »

Suite à ces mots, je me mis à ricaner, tout en croisant mes bras sous ma poitrine. Ma peau se teinta de blanc, tandis que mes stigmates disparaissait. Finalement, mon Golem avait raison: mieux valait être discret. J'ôtai aussi ma veste, et la balançait dans un coin de la ruelle, à l'écart, là où quelques regards trop indiscrets ne la verraient pas. Bien sûr, je n'avais pas oublié Puppet dans l'une des poches. La poupée de chiffon se trouvait maintenant dans ma main droite.

« Bien... On peut y aller. »

Puis, sans plus attendre, je me mis en marche, me doutant que le jeune blond devait être très certainement en train de me suivre. Frêle et fragile, voilà l'image que je renvoyais à quiconque me voyait, chose qui était plutôt un avantage, car si nous croisions les exorcistes, je ne pense pas qu'ils auraient le courage de s'en prendre à une adolescente sans défense. Je réprimai un petit rire, avant de jeter un regard par dessus mon épaule.

« Au fait, je suis Marie-Elise Maraviglia, mais tu peux m'appeler Marie, c'est amplement suffisant. Et toi, c'est quoi ton p'tit nom ? »

(j'écris en darkcyan... '^')

*Des exorcistes... Ca fait combien de temps ? Oh, une bonne semaine, peut etre deux. Je vais enfin pouvoir m'amuser un peu. Les autres humains commençaient a m'ennuyer.*

Il jeta un oeil autour de lui. Les halos des lampadaires étaient maintenant flous. L'air ambiant était encore plus frais et les ténèbres commençaient a se faire une place de plus en plus grande dans son champ de vision. Les mains de Stoney continuaient a trembler. Une chasse a l'exorciste, de nuit, en plein Londres, seul le brouillard manquait a l'appel jusqu'a present. Et le voila qu'il arrivait, que pouvait on rêver de mieux ?

*Bon, du calme Stoney, du calme... Avant de les tuer il faut les retrouver.*

Au fond de son esprit les images de meurtres s'accumulaient, le morbide envahissait tout son être tandis que ses zygomatiques s'emballaient, ses doigts tapaient frenetiquement sur le manche de son couteau. Il n'y avait plus que la vengeance qui comptait, l'assouvir était devenu son seul objectif. Il fut soudain tiré des ses "reveries" par une question de la noah:

"Au fait, je suis Marie-Elise Maraviglia, mais tu peux m'appeler Marie, c'est amplement suffisant. Et toi, c'est quoi ton p'tit nom ?"

"Hein ? Euh... Stoney. Stoney Fox."

Il soupira, pour le moment il devait se calmer. Ensuite il pourrait s'amuser.

"Et donc... ou est on sensé les trouver ces exorcistes ?"

Pour être tout a fait franc, il aurait préféré que la Noah ne le sache pas, rien ne valait le plaisir d'une chasse a l'homme par une nuit comme celle ci.