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 Il court, il court le furet... le furet du bois jolie... [PV James]

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MessageSujet: Il court, il court le furet... le furet du bois jolie... [PV James]   Il court, il court le furet... le furet du bois jolie... [PV James] I_icon_minitimeVen 25 Mar - 23:19

Bleu. C'était si bleu. Un beau bleu. Apaisant, doux, chaleureux. Une étreinte maternelle. Il se sentait si serein en cet instant, si rêveur et amer. Vous ne vous êtes jamais arrêtés un moment, obnibulé par une couleur qui détonne de par sa forme? Ou juste parce qu'un éclairage rend la chose différente? Hoshi si, comme cet instant si bleu. Comme la mer qui se trouve sous ses yeux et s'agite doucement dans un murmure tranquille, sous les chuchotis d'une brise. Il se tenait de au-dessus de la digue la plus grande d'Italie, les bras en croix, laissant le vent gonfler les pans ouverts de sa chemise blanche et bleue en lambeaux. Bleue comme la mer. Blanche comme l'écume des vagues. Déchirée comme son âme.

Mais le bleu est encore plus beau quand il s'unit au rouge. Rouge comme la tomate. Rouge comme un coucher de soleil. Rouge comme le sang. Ce liquide si riche et si lourd, au goût capiteux et velouté. Une substance qu'il prenait plaisir à faire rouler sur sa langue pour en savourer tous les arômes, comme s'il dégustait un grand cru, un millésime des plus rares et raffinés. Ce rouge qui éclaboussait son corps en petites gouttelettes, comme des larmes, rompant la pâleur de sa peau et éclairant sa chevelure flamboyante qui dansait avec le vent. Ce sang qui parsemait sa chemise et dégoulinait le long de ses bras, gouttant paresseusement sur le bitume de la digue.

Tout à coup il bougea, d'un infime mouvement il passa à une petite danse, imitant le funambule sur sa corde raide, riant d'un air fou en admirant le ressac de la mer qui fouettait avec violence les rochers acérés en contrebas, chantonnant une petite comptine de son enfance. Il avait un visage si enfantin en cet instant mais une innocence perverse puisqu'on ressent son plaisir sadique. Il n'en était que plus effrayant.

- Il court, il court le furet... Le furet du bois jolie... Il est passé par ici... Mais il ne repassera pas par là... Tu sais pourquoi Tsuki? Demanda-t-il d'une voix enfantine.

*Parce qu'il dort... Il n'a pas été résistant... On trouvera un autre jouet plus tard... Je te le proment mon Hoshi...*

- Oui, il dort... Ce n'est pas drôle... Je déteste son immobilité... Je te déteste! C'est à cause de toi! Horreur qui est en moi! C'est de ta faute s'il est mort! Hurla-t-il soudainement en colère, sa voix portant dans l'horizon alors qu'il se prenait la tête en ses mains, un rire encore plus fou se mettant à franchir ses si jolies lèvres. Il est mort... Le jouet est cassé... Tu veux jouer avec moi? Rajouta-t-il en se retournant, faisant face à l'intrus qu'il venait tout juste de sentir, une moue un peu boudeuse mais surtout malicieuse aux lèvres alors qu'il reprend son manège d'équilibriste sur la digue, un ton léger et sûr.
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James Alexander
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James Alexander

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MessageSujet: Re: Il court, il court le furet... le furet du bois jolie... [PV James]   Il court, il court le furet... le furet du bois jolie... [PV James] I_icon_minitimeDim 3 Avr - 1:58

La mer... elle était si belle ainsi, superbe au delà des mots avec cette eau bleu, grande étendue liquide à la profondeur proverbiale, aussi profonde que pouvait l'être les pensées d'un homme la contemplant, vaste fenêtre vers un monde qui n'avait rien de matériel. La surface ourlée de petites vaguelettes comme de grands rouleaux impétueux, grondant comme si ils étaient vivants, fondant sur la plage de sable et de roche avec la voracité d'un faucon ayant repéré une proie... le bruit du fracas montant jusqu'à lui comme une mélodie à la fois sauvage et infiniment mélodieuse, faisant vibrer ses veines comme rien ne le pouvait, comme un écho venu du fond des âges, le souvenir du déferlement cataclysmique survenu pendant les trois jours de ténèbres. La surface scintillante semblait presque vivante, parcouru de millier d'éclats chatoyants, reflets du soleil jouant les feux follets sur l'étendue liquide, la transformant en un arc en ciel prismatique qui envahissait son champ de vision et l'appelait à lui, semblable aux chants des sirènes.

Le bleu azure du bord de mer, surligné du blanc de l'écume mousseuse d'où était nait Aphrodite, le reflet du ciel sur l'eau fraiche par cette journée chaude et le vent vigoureux qui faisait voyager l'iode jusque sur les terres, offrant un souffle revigorant et plein des bienfaits de la nature, fouettant son visage et brulant sa peau du sel invisible... les cheveux au vent il se tenait derrière la grève à regarder l'immensité de la mer Méditerrané en songeant, songeant à tant de chose, dans cette nature si belle qu'il s'en sentait presque honteux, incapable de simplement profiter de la vue qui lui était offerte, de cet instant fabuleux où il avait la chance de laisser tomber son fardeau pour se contenter de vivre et d'être heureux. Mais voilà il n'était pas ce genre de personne, il ne le serait sans doute jamais et à ses yeux c'était tout aussi bien, on se construisait grâce à nos expériences et les siennes étaient ce qu'elles étaient et l'avaient forgés en lui. Un homme dur, sans attache, sans compassion particulière mais pour qui la cruauté n'était pas un choix, seulement une issue de secoure bien trop facile pour être empruntée … c'était la solution des faibles, des lâches, de tout ceux qui manquaient d'énergie, de conviction ou d'esprit pour voir autre chose que le plaisir vain et pitoyable de la souffrance d'autrui comme un baume pour cacher leur propre peur et leur propre vide, toutes ces choses qu'ils étaient incapables d'accomplir, tout ce qu'ils craignaient et n'osaient pas, tout cela ils le passaient sur des tiers.

Ah dieu des dieux, il était si simple d'être inhumain, de se dépouiller de toute moralité et de toute notion de bien, de jouir des blessures, de la peine et de la haine... bah ! Il était bien plus difficile d'accepter son humanité profonde, au delà des instincts destructeurs, au delà de l'attirance et du rejet mutuel, des imperfections inhérentes à leur espèce, il était bien plus difficile d'exalter ce que l'on pouvait qualifier de faiblesses pour en faire des forces capables de détruire les armes les plus puissantes. Il n'était cependant ni d'un bord ni de l'autre même si il exaltait l'un et méprisait l'autre... il n'y arrivait pas et n'y arriverait sans doute jamais, il n'y avait rien à faire, dès que quelqu'un ou quelque chose lui était trop proche il s'en allait, coupait les attache, faisait en sorte de ne pas être retenu... âme libre, sans attache, sans désire de rien d'autre que de se sentir vivant, vraiment vivant, vraiment en harmonie, avec le monde, avec lui même et rien d'autre ne comptait, il se battrait, mais à sa manière, pour ce qu'il décidait, comme et quand il le déciderait, pour ça comme pour tant d'autre chose il ne pouvait rejoindre de camp... Rien ne lui correspondait, rien n'était à son goût, rien n'incarnait ce qu'il pensait alors pourquoi faire l'hypocrite ? Et que son innocence ne lui permette que peu de bataille seul ne lui faisait ni chaud ni froid, il avait toujours sut se débrouiller et il le ferait encore et toujours quelque soit la situation et le moment, il n'y avait pas à tergiverser, il voulait vivre et il vivrait, c'était ainsi.

Quand au reste... bah... cela n'avait de sens que si on lui en donnait un, toute chose avait deux facettes, l'un de vie et l'autre de miroir, l'une d'apparition et l'autre d'existence, tout comme pour les humains. Ils vivaient, ils avaient une personnalité, des envies, des rêves, des façons d'être... ils avaient des buts et des physiques, tant de choses, différentes et semblables à la fois, comme une unique lumière blanche contenant toutes les autres, c'était ça l'humanité et pourtant... pourtant oui, elle ne faisait que vivre ainsi, simplement vivre et encore ? Vivre était ce prouver qu'on vit ? Ou le simple fait de respirer et de se nourrir ne suffisait il pas à prouver que l'on vivait bien ? Mais si l'on vivait alors... alors ce n'était rien, c'était les yeux des autres, la reconnaissance des autres, le jugement des autres qui faisait vivre, qui donnait l'existence véritable, sans ce regard point d'existence, simplement des âmes qui se croisaient et jamais ne s'attachaient... tel que lui. Et il n'enviait en rien les autres d'être si attachés les un aux autres...
C'était ces pensées là qui l'accompagnait le long de la grève, sous le vent marin si bienfaisant, tandis que de ses yeux d'eau il observait le lointain avec l'envie d'y disparaître, de s'y fondre totalement et de ne plus jamais en ressortir. Tout en riant de sa propre morosité. Ses pas le conduisirent rapidement vers le bout de la jetée, un lieu totalement désert en général, un lieu qu'il appréciait et dont il disposait très souvent lorsqu'il était de passage par ici... rien n'avait plus de beauté pour lui que cette endroit, plus de raison de le faire sourire là où les humains n'étaient pour lui qu'une source d'agacement.

Quelle ne fut pas sa surprise et surtout sa colère, en voyant la forme qui se dessinait devant lui... un imbécile ici ? était il donc maudit en cette journée pour qu'un triple crétin vienne empiété sur son territoire ? Fallait il donc qu'il subisse la présence horripilante d'un hurluberlu lorsque la seule chose qu'il souhaitait était un peu de calme ? De toutes évidences.... oui. Il fronça les sourcils et poussa un soupire agacé en hâtant le pas pour se rapprocher, captant les éclats de voix de l'idiot qui se dandinait sur la grève comme un équilibriste... et bien, si il voulait se rompre le cou il y avait des moyens plus simple, plus rapide et moins douloureux, il pouvait même lui conseiller deux trois bourreaux qui se ferait un plaisir de le supprimer moyennant finance. Il s'arrêta finalement derrière l'autre, à quelques mètres et attendit, voir si la chose piaillant allait le voir ou pas. Manque de bol...elle l'avait vu... la tranquillité serait pour un autre jour, après tout il avait bien grandit avec les frères Einheart, il en avait déjà vu des pas mal et surtout il avait apprit que la tranquillité était un luxe que même sa richissime petite personne ne pouvait obtenir si facilement. Il jugula donc son envie de pousser l'autre par dessus bord et se contenta de croiser les bras en le vrillant du regard... devait il vraiment répondre ou le lourd silence qui planait sur eux était il suffisant pour que l'autre comprenne qu'il valait mieux bannir de son entourage le mot jeu.

Toutefois il finit par secouer la tête et passa une main dans ses cheveux en lâchant, sec : «  Je ne suis pas un jouet ni un gamin en bas âge à se compte là, et vous non plus qui que vous soyez alors comportez vous convenablement. Et puis descendez de cette grève par la même occasion, à moins qu'en plus de parler tout seul vous ne sachiez pas lire les panneaux... «  Il indiqua le panneau le plus proche, gros et rouge, avec l'interdiction de monter sur la grève en lettre d'imprimerie noire écaillées. Même un astigmate sans ses lunettes tels que lui pouvait lire ce qu'il y avait d'inscrit, alors l'autre fou là bas, si vraiment il savait lire, n'aurait pas eu le moindre mal à le faire... Il ne savait pas trop comment il devait se comporter avec ce cas social, être ouvertement agressif mènerait il à quelque chose ? Pourtant il se sentait incapable d'être tendre avec une énergumène pareil et sentait déjà ses nerfs internes mis à rude épreuve... béni soit son self contrôle.
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MessageSujet: Re: Il court, il court le furet... le furet du bois jolie... [PV James]   Il court, il court le furet... le furet du bois jolie... [PV James] I_icon_minitimeMer 6 Avr - 16:38

Son jouet n’avait pas l’air d’être d’accord avec lui, enfin surtout avec sa proposition à dire vrai. Ce qui était assez dommage vu le spécimen, il devait être magnifique dans la jouissance et la mort : grand et élancé, on devinait des muscles secs et nerveux et une confiance en lui apparemment inébranlable dans son port de tête strict et droit. Hoshi sauta du parapet et se rapprocha de lui en dansant légèrement, le déshabillant d’un regard curieux et gourmand, lui tournant autour pour le scruter de partout tout en chantonnant d’une voix rêveuse sa comptine. Les cheveux cuivrés jouant dans le vent, les longues mèches soyeuses fouettant l’air et, derrière une paire de lunette assez élégante se trouvait une paire de cobalt froid et profond qui ne le quittait pas un seul instant du regard, le surveillant attentivement en pinçant les jolies lèvres fines dans une moue dédaigneuse et agacée. Son invité et futur compagnon de jeu, il y veillerait, était vraiment magnifique et désirable à souhait, sa peau caramel devait être bien chaude et douce au touché, il se demandait d’ailleurs, quel aspect ou goût elle devait avoir une fois lacérée avec soin et peint délicatement avec son sang.

Rouge. Comme le sang. Comme ce panneau d’interdiction qu’il regardait avec une extrême attention, presque hébété par cette couleur si fascinante et brillante. Elle ressemblait beaucoup au rouge flamboyant de ses cheveux, surtout quand les rayons du soleil les caressaient et les faisaient paraître comme trempés dans du sang. Elle semblait aussi semblable à ce liquide qui m’acculait ses bras et ses habits, tranchant vivement avec la pâleur de sa peau, ce rouge qui gouttait légèrement sur le macadam de la grève.

- Rouge… Murmura-t-il à l’individu qui lui faisait de nouveau face, le regardant d’un air perdu en lui tendant ses mains où on pouvait aussi apercevoir des morceaux de chaire sous ses ongles. Oui… Rouge c’est beau… Hihihi toi aussi tu es rouge ? Se remit-il à piailler d’une voix rauque et légèrement haut perché, se dandinant de nouveau, le regard brumeux de folie.

Quand le combat était rude, que ce soit physiquement ou mentalement, Tsuki prenait toujours la place de son porteur au bout d’un moment, ce qui faisait qu’une fois qu’Hoshi reprenait sa place, ce dernier devait toujours se battre avec lui pour se reprendre totalement. Un phénomène visible et dont le sens n’était qu’à la portée des quelques personnes survivantes ou à des proches qu’il appréciait, le tout se comptait sur les doigts d’une main : sa chevelure écarlate se parait de longues mèches argent et il ne cessait de basculer d’un état à un autre sans jamais se fixer, pire qu’un lunatique.

- Les interdictions ne servent à rien puisqu’il n’arrête pas un furet qui cours, déclara-t-il avec un sérieux quelque peu déstabilisant. Il court, il court le furet, le furet du bois joli… toi aussi tu passes par ici ? Pourquoi ? Demanda-t-il avec une moue enfantine avant de se mettre à marcher sur ses mains, de nouveau perché sur la jetée.

*Je veux jouer avec lui… Laisses-le moi mon Hoshi… Allez*
*Non ! J’ai encore du sang sur les mains par ta faute*
*Roh… Une douche et il n’y paraitra plus… Donnes-le moi*

- La ferme Tsuki ! J’ai encore tué quelqu’un qui n’avait rien fait par ta faute ! Alors LA FERME ! LA FERME ! Hurla-t-il en se reposant sur ses pieds, se frottant les tempes en fermant les yeux avant de se laisser tomber à genoux et de rire hystériquement. Rouge, rouge… Interdiction, rouge… Panneau, rouge… Bien sûr qu’on sait lire, c’est maman qui nous a apprit, même qu’on lui faisait des bisous pour la remercier… Murmura-t-il, de nouveau perdu. Viens jouer avec moi ! Je te donnerais quelque chose si tu gagnes contre moi… Susurra-t-il aguicheur en se dirigeant vers lui à quatre pattes, roulant des hanches avant de se relever et de passer ses mains autour de son cou, lapant sa joue puis mordillant sa mâchoire.
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MessageSujet: Re: Il court, il court le furet... le furet du bois jolie... [PV James]   Il court, il court le furet... le furet du bois jolie... [PV James] I_icon_minitimeVen 15 Juil - 15:38

Si il y avait bien un regard qu'il n'aimait pas du tout c'était celui que cet énergumène posait sur lui en cet instant, d'une part parcequ'il lisait à livre ouvert dans les yeux qui le fixait, comment n'aurait il pas pu le faire quand on pouvait voir ses pensées aussi sûrement que si il les avait mis en images sur une planche... Il n'était pas une proie et certainement pas pour un espèce de dingue échappé d'un asile lorsqu'il aurait dû être noyé à la naissance, il n'était une proie pour personne, ne l'avait jamais été et ne le serait jamais tant qu'il aurait une once de force en lui, c'était lui qui menait la chasse ! Surtout que l'autre n'avait pas l'air d'un combattant, il était frêle, mal arrangé et manquait d'élégance, non vraiment il n'avait rien d'un compagnon appréciable... si il avait été capable de compassion il l'aurait certainement plaint mais dans l'état présent il ne faisait que l'irriter profondément et même ci il ne le montrerait pour rien au monde cette irritation commençait à se faire vraiment sentir. Il n'aimait décidément pas son regard, pas qu'il se sente menacé le moins du monde bien entendu mais le simple fait que l'autre ose se comporter ainsi en sa présence faisait fourmiller ses poignets, ses chaines partageant apparemment son envie de lui donner une bonne leçon... Une de celles qu'il n'oublierait jamais... Enfin à voir comment il chantonnait en se balançant il avait tout de même de sérieux doutes sur l'utilité d'une quelconque leçon pour un cas aussi désespéré, mieux valait qu'il se calme et qu'il se tire en vitesse, histoire de ne pas se faire plus de mal que nécessaire... Il y avait là un concentré de tout ce qu'il haissait le plus, de tout ce qui le faisait grincer des dents et tout ce qui avait des chances honorables de faire éclater une de ses colères titanesques qui équivalaient à la destruction radicale de l'origine de son mécontentement... D'une part il avait horreur de perdre le contrôle de ses nerfs, ça n'allait pas avec sa manière d'être, il n'aimait pas montrer ses émotions, il n'aimait pas s'exposer, porter son coeur en bandoulière c'était bon pour les moutons et au nom de Nilfheim il n'était PAS un mouton ! D'autre part... et bien d'autre part il venait juste de débarquer en italie, il serait dommage qu'il se fasse arrêter pour un assassina alors même qu'il avait des choses à faire et très peu de temps avant d'être repéré de nouveau, on ne traquait pas un courant d'air sans prendre des précautions... et justement là tout de suite il valait mieux qu'il passe son chemin et fasse preuve de retenue, voir qu'il décide de se venger de cette rencontre désagréable sur son imbécile de meilleur ami qui s'acharnait à faire de sa vie un enfer depuis l'instant fatidique où il avait cru bon de lui offrir une damnée innocence. Sa dette s'allongeait à vu d'oeil...
Il lui renvoya un regard glacé, une menace contenue dans ses iris bleus grises, le reste de son visage un masque d'indifférence face au déploiement de folie en face de lui, marquant les hurlements d'un haussement de sourcil sceptique du même acabit que celui qu'il resservait à un collaborateur en perte d'efficacité. Non pas qu'il ai des questions à se poser devant l'attitude de son vis à vis mais il n'était pas assez stupide pour aller dire en face à pareil phénomène qu'il était complètement dingue, qu'il méritait dans le meilleur cas une camisole et dans le pire une mort rapide... Il se contenta donc de croiser les bras et d'attendre...
Avant de réprimer un frisson en sentant sa langue sur sa peau... Beuark... là c'était le coup de trop, il ne pouvait franchement pas rester inerte quand on le prenait pour une glace. D'un coup d'épaule il se dégagea et lui attrapa le poignet vivement, le tordant dans le même mouvement tandis qu'il lui fauchait les jambes et passait derrière lui, un genoux sur son dos...

« Tu ne me touche plus »

Le ton polaire de sa voix ne laissai aucun doute quand à ce qui arriverait dans le cas contraire...
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MessageSujet: Re: Il court, il court le furet... le furet du bois jolie... [PV James]   Il court, il court le furet... le furet du bois jolie... [PV James] I_icon_minitime

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