Nom : Hanachi
Prénom : Shitsukki
Surnom(s) : Sukki
Sexe : Féminin
Age : 22 ans
Origine : Japonaise
Camp : Congrégation de l'Ombre
Rang : Exorciste
Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle


Dis moi qui tu es :

Description physique :
Je suis assez jeune, dans la vingtaine, au physique svelte et agile. Je suis relativement grande, près d’un mètre soixante-dix, et mes cheveux courts sont blonds comme les blés. Une frange cache mon œil droit, blessé lors d’évènements passés. Mes yeux sont d’ailleurs d’une couleur assez particulière : ils sont rouges, d’un rouge vermeil, virant parfois au écarlate. Je suis habituellement souriante, on me dit souvent que je suis mignonne, ce qui n’est pas tout à fait faux, mais il ne faut pas s’y méprendre – je suis loin d’être inoffensive, je suis même très farouche et sauvage lorsque je le veux. Lorsque je ne porte pas mon uniforme, je suis habituellement vêtue de blouses sans manches et de shorts ou encore de pantalons moulants, et je porte toujours de grandes bottes à œillets de style gothique. À part cela, je porte aussi souvent des gants pour dissimuler les traces laissées par mon Innocence sur mes mains. Je me vêt uniquement de blanc, de noir, et parfois de rouge, et je ne me maquille pas, même lors d’évènements spéciaux. Je ne suis pas le genre de fille qui se lève à deux heures du matin pour s’aplatir les cheveux, voyez-vous?

Description Morale : D’emblée, je suis une fille joyeuse et sympathique, aisée d’approche et très sociable. J’adore la compagnie des autres, j’aime m’amuser et rigoler en compagnie de ceux qui me sont chers, qu’ils me ressemblent où non – je n’ai aucun préjugé sur les gens, je les accepte comme ils sont. Bref, j’aime me tenir avec toutes sortes de personnes, surtout… surtout lui. Du moment que je le vois, mon cœur se met à battre à tout rompre, je ne peux m’empêcher de rougir, et je déteste cela, car alors tout le monde me regarde avec ces sourires complices que je hais tant. On dirait presque qu’ils se moquent de moi… Avec raison, car je devrais pourtant pertinemment savoir que je n’ai aucune chance avec lui. Et puis, ces saloperies d’oreilles pointues ne cessent de s’agiter au gré de mes humeurs, faisant de moi une mauvaise menteuse et une actrice pourrie. Je reste habituellement sarcastique et j’ai un humour sombre, mais cela ne fait pas de moi une mauvaise personne – je suis gentille et très protective envers mes amis, même si je sais qu’ils peuvent très bien se débrouiller seuls. Sous mon éternel sourire, je cache cependant un être plus sombre et rancunier qui cherche à venger la mort d’une personne qui a autrefois été très importante pour moi. Jamais personne ne pourra prendre sa place dans mon cœur… Pas même lui. Pas même Kanda. Je lui ai promi de le venger, et je le vengerai, peu importe ce que je dois y laisser. Je ne regretterai pas. Je ne regretterai rien…

Pouvoir : Je suis la porteuse d’une Innocence de type parasitique nommée Aketsume, les Griffes Écarlates. Les Aketsume jaillissent d’entre mes jointures au moment de l’invocation, ce qui laisse des cicatrices sur mes mains que je m’efforce de cacher. La lame rougeoyante des Aketsume me permet de trancher sans difficulté les Akuma de bas niveau. Grâce aux pouvoirs de l’Innocence, je peux aussi invoquer des objets immatériels aux formes diverses qui m’aident lors de combats, mais je ne peux en contrôler que peu à la fois, et je ne peux les créer qu’à partir d’objets déjà existants ou que j’ai déjà vu, ce qui exige beaucoup plus d’énergie. Si j’abuse du pouvoir de mon Innocence, la douleur s’empare de mes mains et de mes bras, et je peux rester paralysée jusqu’à ce que je retrouve l’énergie suffisante pour que mon corps supporte l’Innocence.

Rancontes moi ton histoire :

Histoire :
C’était un jour d’automne, nous étions en novembre. Le 13, pour être plus précise. J’avais dix ans.

Je rentrais chez moi, comme j’étais habituée de le faire, comme je l’avais toujours fait. Nonchalemment, tentant d’ignorer les grognements incessants de mon estomac qui se rebellait contre le manque de nourriture. Je serrais les bandages autour de mes mains, que je portais pour cacher ces étranges marques entre mes doigts qui refusaient obstinément de s’effacer. Après bien des années d’acharnement, je m’étais résignée à les cacher sous des bandages de lin, et j’avais fini par m’habituer aux regards suspects qu’on me lançait constamment.

Je rentrais chez moi, comme je l’avais toujours fait, aux côtés de celui que j’aurais pu appeler mon frère. Un jeune homme rieur, âgé de quelques années de plus que moi, et qui avait toujours pris soin de moi, qui m’avait toujours écouté, qui m’avait toujours fait confiance. Soutaku Kyou, mon plus grand ami. Et aussi... mon premier amour.
Nous rentrions chez nous, comme nous l’avions toujours fait, en se racontant nos journées, comment tout s’était passé, à se parler de tout et de rien, quoi. Mais aucun de nous deux ne se doutait que c’était la dernière fois...

Ce soir là, la mère de Kyou était allée se coucher relativement tôt. Nous n’en firent rien, après tout, ce n’était pas la première fois, et elle pouvait bien se sentir fatiguée après une longue journée à s’occuper de la maison.

***
Le lendemain, Kyou et moi partirent pour le travail. Nous vivions dans une pauvreté relative, aussi il nous fallait travailler pour nourrir le reste de sa famille. Je n’étais pas réellement sa sœur, je savais qu’ils m’avaient adoptés, mais sa mère Ashiya faisait tout son possible pour que je me sente chez moi. Et elle avait réussi. Après six ans parmi eux, je les considérais comme ma véritable famille. Et aujourd’hui encore, je me sens infiniment responsable pour ce qui leur est arrivé.

Tout comme nous nous dirigions vers le marché où nous quêtions des petits travaux, il me sembla que Kyou était beaucoup plus fatigué et tendu qu’à l’habitude. J’eus beau l’implorer, il ne voulu jamais rien me dire sur la raison de son état.

La journée passa, aussi banale que toutes celles qui l’avaient précédées. Je ne revis jamais Kyou.

***
Je rentrais chez moi, seule. Les rues me semblaient infiniment plus sombres et lugubres que jamais, le chemin me semblait plus sinueux, plus silencieux. Il me semblait que mes pas résonnaient jusque dans ma tête tant le silence était accablant. Puis, le fin goutelettement de la pluie sur les toits, de tôle vint emplir l’atmosphère d’une musique qui pianotait au rythme de mes frissons. La peur s’insinua dans mes veines, comme une vipère dont le poison vous paralyse lentement dans une étreinte glaciale. Je levai les yeux au ciel, et je l’aperçus.

Un monstre horrible, une énorme bille de métal, une horreur sans nom autre que… Démon.

Akuma.

Affolée, je me mis à courir à toutes jambes vers ma maison, criant à m’en casser la voix, criant à ceux que j’aimais de se sauver, criant à ceux qui étaient déjà partis. Je le savais, j’en était sûre, mais je criais tout de même, au cas ou un miracle aurait pu se produire.

Lorsque j’atteint la maison, je vis une frêle silhouette qui se tenait encore parmi les débris. Le feu rageait, la fumée piquait mes yeux qui s’embuaient de larmes, mais j’étais si heureuse qu’il soit encore envie. Je ne prêtais même plus attention à la bête de métal, qui était disparue de mes pensées. Même de loin, même à travers la fumée et les flammes, je pouvais reconnaître Kyou.

Je me jetai sur lui, le serrai de toutes mes petites forces.

Il me retourna mon étreinte.

Disparut.
***
La bête pointa un de ses nombreux canons sur la tempe. S’illumina d’une lueur mauveâtre.
Je ne bougeai même pas.
Sur le visage qui ornait la facade du démon, je pouvais reconnaître les traits de Kyou.

Lui sourit.

Il me retourna mon sourire.

Et tout disparut.

Prénom : Catherine
Age x
Points Positifs du forum : L'histoire est bien expliquée, le forum est clair, bref c'est un magnifique forum!
Points Négatifs : Il manque un petit quelque chose au design.. et j'ai vu des fautes d'ortographe *sors loin*
Comment avez vous connu le forum ?! : Par une amie
Avez vous des suggestions à faire pour améliorer le site ?! : Non, tout est beau! :DD
Commentaire : Vive les admins sadiques ♥