Papiers, S.V.P :


Nom : Cheng
Prénom : Tao
Surnom(s) : Cheng-chan... Autre...
Sexe : Masculin
Age : 19 ans (Né un 14 Juin, Gémeaux)
Origine : Chinoise
Camp : Le Saint Ordre des Alkystes
Rang : Alkyste/Qwasers (branche de Shanghai)
Orientation Sexuelle : Bisexuelle

Dis moi qui tu es :

Description physique :

Tao est un jeune chinois plutôt grand. Il fait au total 1m81, ce n'est pas non plus un géant , mais ce n'est pas mal du tout. Il pèse dans les 64/65 kilos. Il ne fait pas vraiment attention à sa ligne. Heureusement pour lui que la plupart du temps, tout ce qu'il mange part dans les muscles, qui du coup sont extrêmement puissants. Tao ne grossit pas beaucoup, sauf s'il s'empiffre vraiment. Les muscles de Tao ne sont pas vraiment visibles, ce qui fait souvent penser qu'il est faible et ses adversaires sont bien souvent surpris de sa puissance.

Tao est également assez souple, cela est dû au fait qu'il pratique les arts martiaux depuis tout jeune. Dix-neuf années de souffrances d'entraînement pour obtenir une souplesse et une force considérable, c'est pas beau tout ça? Mais tout cet entraînement demande à Tao énormément de temps de récupération sans compter l'Innocence, ce qui explique le fait que la plupart de temps, Tao dort. On lui reproche souvent ce fait d'ailleurs... Il est capable de s'endormir n'importe où, quelque soit les circonstances. Si on ne l'encadrait pas, il ferait des « Pause Dodo » en plein combat! Ca lui ai même déjà arrivé... On ne peut pas vraiment dire qu'il s'en soit sorti indemne... Il a le teint assez pâle, ce qui peut lui donner des airs de poupée de porcelaine fragile et délicate... (Ne jamais se fier aux apparences...)

Je vais maintenant vous décrire son visage. Le visage de Tao est plutôt ovale. Ses traits sont finement dessinés et peuvent lui donner un air très mature, comme ils peuvent lui donner un air gamin. Ses lèvres sont fines et légèrement rosées, quant à ses dents, elles sont bien blanches ce qui lui donne un très beau sourire. (Il a le « Sourire Colgate » :PAN:) Ses yeux sont en amandes et d'une couleur à mi-chemin entre le bleu et le vert. Ses sourcils sont également très fins et d'un noirs ébènes.

Son visage est mis en valeur par une longue et soyeuse chevelure noire corbeau, que Tao entretient tout particulièrement. Les cheveux, c'est sacré! Cette longue tignasse lui arrive à peu près à la moitié du dos, c'est pour cela que la plupart du temps, il attache ses cheveux en une tresse qui lui tombe sur l'épaule droite (gauche pour nous). Trois mèches sont assez par rapport aux autres. L'une lui tombe entre les deux yeux, alors que les deux encadrent le visage du jeune homme. Les plus fines mèches tombent de ça, de là sur son visage. Elles ne sont pas excessivement longues, assez pour que l'on puisse distinguer les yeux du jeune homme.
Il arrive parfois (souvent) que Tao soit pris pour une femme (voire qu'il se fasse draguer par des hommes) ce qui l'énerve au plus haut point. On lui répond d'ailleurs souvent « Si tu coupais ta tignasse, aussi! »

Niveau style vestimentaire, Tao aime les vêtements traditionnelles chinois, ça ne fait pas un pli. Selon lui c'est « classe, confortable et idéal pour les arts martiaux ». De ce fait, on le voit souvent avec des vêtements chinois verts/kaki et noir, vu qu'il aime ces deux couleurs. Il lui arrive de porter des vêtements occidentaux, mais c'est extrêmement rare...

Description Morale :

Tao a acquis, grâce aux années durant lesquels il a pratiqué les arts martiaux, un calme absolu et ce en toutes circonstances. Il est extrêmement rare de le voir perdre son sang froid et quand cela arrive, ça ne dure jamais bien longtemps. A cause de son calme, beaucoup de gens le trouvent « mou » et pas très marrant. Malgré tout, le jeune Cheng est une personne très souriante et agréable. Très généreuse aussi... Il a tendance à trop donner aux autres et à ne pas penser à lui, ce qui fait qu'il se met souvent dans l'embarras pour les autres. Tao est peut-être généreux et mou, mais il n'est pas idiot! Bien au contraire! Tao a une capacité d'analyse et de réflexion extrêmement développé. Il est capable de concocter un plan en quelques minutes (sauf qu'en seulement quelques minutes, ce plan est foireux...). Mine de rien, ses connaissances restent assez développée, ce qui fait de Tao est bon stratège, ce qui complète le fait qu'il soit un peu (beaucoup) bonne poire. Tao peut également se montrer manipulateur, voire hypocrite. Il n'aime pas vraiment jouer ce double-jeu, mais s'y voit contraint quand la situation devient délicate, voire périlleuse. Tao a également le malheur de tomber amoureux de la première fille qui est son genre et quand ça arrive, c'est du solide... Heureusement pour le jeune Cheng, au niveau de la gent féminine, il a ses exigences, qui doivent être à tout prix respectée ou pas d'amourette. (Cela explique le fait que Tao est célibataire depuis belle lurette et qu'il ne s'y connaisse pas en amour...) Si une fille lui plaît trop, Tao peut se montrer... Pervers. Aller jusqu'à la reluquer, lui voler des sous-vêtements et autres... C'est extrêmement rare, mais ça arrive! (Cela coûte au Cheng une baffe en général...) Tao a également tendance à se demander si ses rêves ne se sont pas réellement déroulé. (Exemple : S'il a rêvé que Tasuku chevauchait une licorne arc-en-ciel avec un slip sur la crâne, il demandera à Tasuku s'il a déjà fait ça. [No comment...])

Sinon, que dire d'autres de Tao?
Ses animaux préférés? Les loups. Il trouvent ces animaux fascinants. Il a déjà voulu voir ce que ça faisait de vivre comme un loup (et il a été pris pour un fou par beaucoup d'habitants...)

Je pense que maintenant, vous voyez à peu près comment est Tao Cheng.

Pouvoir :

Mais où est donc l'Innocence de Tao? Eh bien son Innocence se trouve enfermée dans les sortes de brassards que le jeune Cheng porte aux poignets et aux chevilles. Leurs pouvoirs est simple : La Force de Tao est décuplée et peut être associée au tranchant comme au feu.
Au premier niveau, les brassards brillent légèrement et Tao voit sa force de frappe augmenter considérablement, sa vitesse, elle, n'augmente que légèrement. Il est donc loin d'égaler Lenalee sur le terrain de la rapidité.
Au second niveau, le scintillement des brassards devient plus fort, la force, elle, garde la même importance qu'au premier niveau. La "seule" différence, c'est que les deux brassards aux poignets de Tao se "propagent" et forme donc une sorte d'armure, qui protège les bras du jeune homme. C'est assez résistant, mais ça ne peut pas non plus stopper toutes les attaques possibles et imaginables. Ce second niveau accorde également à l'Alkyste une légère maîtrise de la terre. Légère, mais qui s'avère très utile si la situation le demande.
Au dernier niveau, <> de Tao se développe également sur ses jambes, ce qui le protège avec beaucoup plus d'efficacité qu'au second niveau, mais lui demande bien plus d'énergie. La vitesse et la force de Tao sont décuplée par 5 (voire plus, si Tao s'épuise vraiment). La vitesse et la force du Cheng peuvent être si importantes qu'il « prend feu », à cause du frottement de l'air. Il peut donc brûler ses ennemis, non sans se brûler à son tour, mais tant pis... La maîtrise de la terre procurée à Tao au second niveau se développe, elle aussi. A ce stade, Tao peut contrôler ce qui est végétale ou minérale. [Ce qui lui demande 6 heures de sommeil, de légère séquelles et de nombreuses courbatures]
Le problème avec cette Innocence? Elle demande énormément d'énergie au jeune Alkyste, ce qui fait qu'il ne résiste plus au sommeil et peut dormir des jours entiers. L'autre soucis est que Tao souffre de courbatures assez importantes et extrêmement douloureuses. S'il force trop, il pourrait sans doutes se faire un déchirement musculaire. Le troisième niveau de l'Innocence lui cause également des brûlures, comme il est dit plus haut.

Racontes moi ton histoire :

Histoire : Tao vit le jour en Chine, plus précisément dans la ville de Shanghai, dans une famille plutôt modeste où il était l'aîné des trois enfants. Tao était le grand-frère d'une petite fille, An, et d'un petit garçon, Rang.
Fils de marchands de légumes, il n'apprécie que très peu cette petite vie « pèpère », métro-boulot-dodo, très peu pour lui! Il a très vite découvert sa passion : Les Arts Martiaux.
Le jeune Cheng a donc décidé d'en apprendre le maximum possible. Kung-Fu, Judo, Kenpo, Aïkido, Karaté, Capoeira, Kendo, Taekwondo... Il voulait tout connaître, tout maîtriser...

« Qui veut faire cent lieux n'en fera que quatre-vingt-dix-neuf »

Il commença donc à apprendre le Kung-Fu et le Taekwondo à Shanghai. Il s'avéra que Tao était excellent en ces deux domaines, ce qui en impressionnait plus d'un, croyez-moi!

Ses parents, en revanche, n'appréciaient guère le rêve d'évasion de leur enfant. Selon eux « la boutique est un bien qui se transmet de génération en génération. Tao ne fera pas exception à la règle! »

Cela déclencha, comme il fallait s'y attendre, une grosse dispute familiale entre un Tao qui refusait d'abandonner les Arts Martiaux et des parents qui refusaient que leur fils aîné continue cette passion. Tao n'adressa alors quasiment plus la parole à ses parents.

A l'âge de seize ans, Tao décida de quitter la Chine pour le Japon, dont, comme une majorité de personne, il ne connaissait pas le triste sort.
A peine eut-il posé le pied sur cette terre nouvelle qu'il fut assailli d'Akuma. Ne possédant alors aucune innocence, on peut donc dire qu'il se perfectionna à la course. (Si vous voyez ce que je veux dire).

C'est donc essoufflé qu'il rentra dans un bâtiment qui lui semblait désert...
Tao remarqua alors qu'il saignait au niveau du poignet et prenant ses aises, se servit de la première chose qui pourrait stopper son hémorragie. Ce fut au final un brassard, noir de jais, qui servit de « pansement » à Tao. Le chinois observa le brassard quelques instants. Il sentait quelque chose en cet objet qui lui plaisait. En relevant la tête, il en aperçut trois autres. Un autre destiné au poignet et les deux autres destinés aux chevilles.
Ces quatre brassards devinrent donc des « souvenirs » du Japon.

Tao ne put poursuivre son apprentissage au Japon, mais ne retourna pas à Shanghai pour autant. Il fit un « petit » détour par Bangkok, la Capitale Thaïlandaise.
Le jeune Cheng décida alors d'apprendre la Muay Thaï (Boxe Thaïlandaise), pour, on va dire, « remplacer » le fait qu'il n'ait pas pu apprendre les Arts Martiaux japonais.
Il fallait bien en plus vivre! Et Tao dût se trouver (et trouva) un emploi qui lui permettrait de vivre et de pratiquer sa passion, certes, dans de mauvaises conditions, mais il le pouvait. C'était toujours ça de gagné!

L'emploi en question était : « Coursier » (Mais pour son patron, ça devait plus être synonyme de « esclave »).
C'est ainsi que le « pauvre » Cheng commença des courses à travers tout Bangkok pour livrer des colis, des marchandises et autres. Si bien que les gens finirent par lui attribuer le glorieux surnom de « larbin chinois ». (Si vous passez par Bangkok et que vous entendez parler du « Larbin Chinois », ne cherchez plus. C'est Tao...)
Le jeune homme avait néanmoins trouvé un dôjo où l'on enseignait la Muay Thaï... C'est couran, me direz vous... Mais ce qui l'était moins, c'était un dôjo qui était dans les tarifs du jeune homme.

Il avait donc pu continuer la pratique des arts martiaux. Jusque sa rencontre...

C'était un jour de pluie à Bangkok. Tao courrait, un paquet dans les mains, à livrer bien entendu. La pluie lui brouillait la vue. Mais quand je dis « brouillait » c'est qu'il peinait à voir les personnes devant lui, bien que la rue, par un temps pareil, soit quasiment vide.

Doué comme il l'était, Tao ne manqua pas de percuter quelqu'un. Les deux personnes se retrouvèrent assis sur le sol boueux. Le Chinois avait toujours son paquet dans les bras, contemplant la personne qu'il avait fait tomber.

Une jolie asiatique... Bien que pour le jeune homme, le mot « jolie » soit encore beaucoup trop faible pour exprimer la beauté qu'il lui trouvait.

La jeune fille était de taille moyenne, mais sa silhouette était fine, élancée et sa peau blanche comme la neige. Cette peau blanche contrastait avec la robe mi-longue et noire de jais que cette dernière portait. De jolies bottines marrons foncés protégeaient ses pieds, déjà recouvert d'un collant opaque noire qui cachait au jeune homme les fines jambes de cette magnifique créature. Tao admira alors le visage de la personne en face de lui et c'est là que le déclic se produisit.
Un visage rond, immaculé, dont la couleur rosée des joues se détachait. Des yeux ronds et vert émeraudes, d'où dépassait de longs et fins cils, accentuant le regard de cette jeune fille. Sans oublier ses cheveux... Des mèches brunes encadraient son doux visage, et tombaient en cascade dans son dos. Le jeune homme y aperçut un ruban rouge et blanc, qui tirait en arrière le surplus et le laisser tomber par-dessus la cascade brune et ondulée.

Une déesse... Un ange...

Ces deux mots furent les premiers mots qui vinrent à l'esprit de Tao pour décrire cette apparition céleste. La divine créature aida le jeune homme à se relever et s'excusa :

<< Je vous prie de m'excuser, j'étais si pressée que je ne vous avez pas vu. Laissez-moi vous aidez à porter ce paquet, pour m'excuser... >>

Sa voix... Elle était suave, douce, rassurante... Elle lui rappelait celle de sa petite soeur. (En plus « femme » bien sûr) Tao se releva net, s'inclinant pour se faire pardonner.

<< Je vous demande pardon! C'est entièrement de ma faute! >> S'excusa-t-il, une voix quelque peu gênée.

Vous savez, ce genre de voix que vous avez quand votre coeur s'emballe, vous suez à grosses gouttes, vous avez chaud, vous êtes si rouge qu'on dirait que vous avez pris un coup de soleil, qos genoux jouent des castagnettes et les mots refusent de sortir...
C'était pourtant bien la première fois que cela arrivait au jeune homme :

<< Non, c'est ma faute! >> Insista la jeune femme.
<< Non, c'est la mienne! >> Persista Tao, rouge de chez rouge.
<< Je vous dis que c'est la mienne! >>
<< Non, la mienne! >>
<< La mienne! >>
<< La mienne, je vous dis! >>
<< La mienne! >>
<< La mienne! >>
<< La mienne! >>

… … …

Ce fut le début de l'orage qui mit fin à ce débat si important que la survie du monde, voire de la galaxie, en dépendait!

<< D'accord, c'est la vôtre! Mais allons nous mettre à l'abri! Nous allons être trempé! >> Hurla la jeune femme, avant de courir s'abriter chez un Fleuriste, entraînant avec elle le Chinois.

Tao n'eût pas le courage de s'opposer à cette sublime fille. La jeune fille se dirigea vers la Fleuriste, qui était un homme, d'environ la quarantaine, grand, baraqué, des cheveux bruns, qui commençaient à virer au blanc.

<< Papa, je suis rentré et j'ai ramené quelqu'un! >> Annonça-t-elle, un sourire aux lèvres.
<< Tu t'es fait un ami? >>

L'homme posa quelques secondes le regard sur Tao, ce qui perturba le jeune homme :

<< C'est formidable, Kamala! >> Dit le père de la jeune fille, lui frottant les cheveux. << Vous resterez bien un peu, mon garçon? Comment vous appelez-vous? >>
<< T... Tao... Tao Cheng, Monsieur... >>

Sans qu'il ne s'en rende compte, Tao venait de s'embarquer dans une passion amoureuse, il ne savait sans doute même pas que cette passion le ferait retourner à la « case départ ».

3 mois plus tard

Tao venait de poser timidement ses lèvres sur celle de la jeune fille qu'il avait rencontré trois mois plus tôt, sous le déluge qui avait frappé Bangkok.
Les deux étaient rouge. Ils s'étaient tous les deux prononcer les mots que l'un voulait entendre sortir de la bouche de l'autre :

<< Je t'aime... >>

Comment deux simples mots peuvent faire chavirer un coeur et le faire bondir de joie, si bien qu'on croirait qu'il va sortir de votre poitrine?
C'était la question que Tao se posait...
En face d'eux, une tombe se tenait. Le père de la jeune femme était mort. Il venait de succomber à une grave maladie. Les revenues de leur boutique ne leur avait pas permis de lui offrir les soins nécessaires. Et durant ces trois mois, l'homme s'était éteint, petit à petit...
Tao le regrettait lui aussi... Ils avaient appris à se connaître, et Tao appréciait la compagnie de l'homme, avec qui il pratiquait souvent la Muay Thaï et autre arts martiaux, du moins jusqu'à ce que l'état de santé l'homme ne le lui permette plus.

Il vit que Kamala, la fille qui lui avait permis cette merveilleuse rencontre pleurait à chaudes larmes. Elle murmurait en Thaïlandais les mots « Papa », « Tu me manques », « Vis heureux avec Maman »...
Le jeune Cheng la prit instinctivement dans ses bras, il sentait ses larmes dans son cou.

Après avoir laissé un bouquet d'Iris, les fleurs préférées du vieil homme, les deux amoureux s'en allèrent, main dans la main, tournant le dos à la tombe.

Elle était là...
Gisait dans mes bras...
Elle avait retrouvé ses parents dans l'au-delà...
Sur son visage, un sourire que je n'oublierai pas...

Allô? Essai... Un, deux, un deux... Comment ça marche, cette me**e? Ah, vous pouvez m'entendre. OK, donc leur « communication spirituelle », c'est bon, ça marche!
Pour ceux qui se posent la question, c'est Tao qui vous parle. Je vais quand même expliquer le sens du joli texte au dessus. Tiens, j'ai fait des rimes! J'suis doué! OK, OK! Je vais clôturer mon histoire... Enfin, NOTRE histoire.
Cela remonte à il y a un an.

Deux ans après la mort de son père, Kamala a choisi de reprendre la boutique de Fleurs de son père et de sa mère. Moi, j'avais commencé à apprendre le Kenpo, je l'aidais souvent à la boutique.
Nous étions toujours en couple. (J'avais d'ailleurs eu droit au sublime surnom « Mon Chouchou d'amour »... Hem...)
Kamala avait perdu une partie de sa joie de vivre. Cette partie était aux Cieux avec son Père, aux côtés du Tout-Puissant. Je la réconfortais toujours du mieux que je pouvais, mais je voyais bien que je ne servais pas à grand chose...

Mais un jour...

<< Tao? Tu peux venir dans l'arrière-cour, s'il te plaît? >>

Je ne m'étais pas poser de questions et l'avais rejointe. Mais ce ne fut pas la Kamala habituelle que j'avais trouvé...

Une Kamala froide, avec un regard noir, dépourvu de sentiment. Je ne pus me demander ce qui lui arrivait qu'une phrase s'échappa de ses lèvres :

<< Laisse-moi te tuer, Tao... >>

Un « QUOI?! » sortit de ma bouche, avant qu'une arme ne sorte du corps de la femme que j'aimais.
Mais je fus plus rapide qu'elle.

Tuer ou être tué(e)...

Mes brassards avait brillé, je lui mis alors un coup de poing où résidait toute ma force. Je la traversai et entendit un « KLONK! ». Elle me tomba dans les bras, un sourire aux lèvres.

<< Merci, Tao... Grâce à toi, je vais les retrouver... >>

Des larmes coulaient de mes yeux, alors qu'elle porta une main à mon visage :

<< Je t'aime... >>

C'est là qu'elle disparût pour toujours. Elle avait retrouvé ses parents.
J'étais en larmes, hurlant son prénom.

J'aurai mis ma main au feu que tout Bangkok pouvait entendre les « KAMALAAA! » que je hurlais à m'en casser la voix.

♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

Finalement, j'ai laissé derrière moi la boutique et suis retourné à Shanghai, ma ville natale.
C'est de notre voisin, un vieil homme particulièrement grincheux, que j'ai appris que ma famille avait quitté la ville, peut-être même le pays.
Si j'avais su... Je serais revenu plus tôt pour les revoir une dernière fois.
Mes connaissances avaient du mal à me reconnaître. En trois ans, j'avais changé.
Mes cheveux étaient aussi longs que ceux de ma petite soeur lorsque je suis parti. Je portais des vêtements traditionnelles chinois, alors qu'avant mon départ, je détestais ces vêtements. Les gens me prenaient pour un étranger ou pour une femme... Qu'importe...
Je m'arrêtai devant un vieux tas de briques, censé être une boutique. La pancarte disait d'ailleurs :

<< Épicerie Cheng >>

C'était là que j'avais fait mes premiers pas, que j'avais dit mes premiers mots et mêmes mes premières ventes de légumes et de fruits. Et juste au dessus se trouvait la maison qui m'avait vu naître et grandir.
Sans que je m'en rende compte, je m'étais mis à pleurer.
Un véritable torrent de larmes.

Je continuai de marcher, essuyant à l'aide de ma main mes larmes.
Je m'arrêtai devant la bâtisse qui m'intéressait : l'Église.

J'étais décidé à me confesser et à prier.
Si on me remettait aux autorités ou que l'on me battait, cela m'était égale.
J'avais perdu les plus belles choses que la vie m'avait accordé.

Je rentrai dans le bâtiment. Il n'y avait qu'un prêtre, qui était occupé à éteindre les bougies, la messe venait visiblement de se terminer.
L'homme me regarda, et s'adressa à moi, d'une voix protectrice et rassurante :

<< Parle, mon fils. Que viens-tu demander à la maison du Seigneur? >>
<< Je souhaite me confesser, mon Père. >> Répondis-je, m'inclinant respectueusement face au Prêtre.

J'étais assis, dans cet étrange petite « boîte en bois » comme je disais, quand j'étais gamin.

<< Raconte-moi, mon fils. Parle-moi de tes pêchés... >>

Je ne m'étais pas fait prier. J'avais littéralement vidé mon sac : Mon voyage en Thaïlande, ma rencontre avec Kamala, notre histoire d'amour, la mort de son père... Et le meurtre de Kamala, que j'avais commis...

J'étais en larme, face à la cloison qui me séparait du « Père ». Je criai, les larmes ne cessant de couler.

<< N'y a-t-il rien que je puisse faire, pour que le Seigneur me pardonne?! >>

Le prêtre ne me répondit qu'une seule chose, et elle fut mon choix :

<< Voue-toi à Dieu, mon Fils... >>

Hors RPG :

Code : Validé par Tasuku

Prénom : Natsu♥
Age 13 ans♥
Points Positifs du forum : Bien organisé, membres sympathiques, joli thème! ^^
Points Négatifs : … I BELIEVE I CAN FLYYYYYY!!!
Comment avez vous connu le forum ?! : Hey man! It's me! NATSUUU! :PAN:
Avez vous des suggestions à faire pour améliorer le site ?! : Aucune! x3
Commentaire : Blue girl is back!
Nom du personnage: Keine Ron « Série »: Utauloid