"Aaah.... Suge ittai.... Nani kore...Shikuso--!"
[Aaah.... Ca fait super mal... Qu'est-ce que c'est que ça... Chieeeer!!]


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Il y des périodes où les gens sombrent dans l'ennui, dans la morosité et la monotonie.
Chez lui cela s'accompagnait d'une mauvaise humeur remarquable. Plus que de la mauvaise humeur, un agacement manifeste qui semblait exposer ses nerfs à vif. Il devenait très irritable, sensible aux choses les plus anodines. Comment exprimer cela... Il disait lui-même qu'il avait l'impression qu'il manquait quelque chose, alors, peut-être qu'il essayait de défendre tout ce qu'il lui restait.
Son attitude de chien battu et acculé le rendait agressif. Si avec ses camarades il s'en tenait aux mots désagréables, en combat il laissait affluer toute son énergies dans ses coups. De ce fait, il commettait souvent des erreurs, ce qui l'énervait encore plus. Peut-être était-ce dû à sa nature, mais il répétait souvent les mots:
"J'ai l'impression de ne pas être complet."
Parlait-il de son intégrité mentale ou bien physique? Ou alors de quelque chose au delà de ces notions?
Un être constitué de blanc et de noir, voilà ce qu'il était. Tout le monde est formé de blanc et de noir, mais ces deux couleurs se mélangent en nous et forme un gris qui nous définit. En lui, il n'y avait pas de gris. Le blanc et le noir s'opposaient farouchement, et bien qu'il entretenait régulièrement l'équilibre en assimilant une certaine substance féminine, cet équilibre était en réalité impossible à maintenir. L'instabilité des couleurs qui le composaient était sans doute la cause de sa mauvaise humeur, et il m'est d'avis que cette instabilité ne pouvait être corrigée que par un effort mental qu'empêchait son agacement. Un cercle vicieux, en somme.
Étrangement, c'était dans ces moments qu'il me paraissait le plus "humain", et le plus compréhensible. Même si je ne suis pas de la même nature que lui, moi qui suis constituée de gris comme tous ceux que l'on pourrait qualifier de normal, je suis presque certaine de savoir ce qu'il éprouve, puisque moi aussi, j'ai été confrontée à ce sentiment d'incertitude et d'agacement.

"L'Italie, c'est nul."

Celui qui venait de prononcer ces mots regardait avec lassitude par la fenêtre du wagon, la tête appuyée contre la vitre, affalé comme si toute énergie l'avait quitté. Son expression n'était que néant, rien ne se dégageait de son visage. Sa posture quasiment amorphe et son air blasé étaient presque comiques.

"En plus, c'est le pays des Cathos."

Ajouta-t-il. En vérité il se fichait pas mal de la rivalité qui opposait son église à celle des catholiques, en réalité, il se fichait même de la religion en général. Suivre une doctrine en bon croyant lui semblait fade et absurde, voire dégradant. Il admettait l'existence d'une entité que l'on pourrait appeler Dieu, à l'origine de tout et contrôlant tout. De toute façon, on peut dire qu'il était la preuve vivante de l'existence de Dieu, lui qui avait été choisi pour porter une innocence, le cristal divin.

"Arrête de te plaindre, en Italie y'a plein de truc biens. Les pâtes, la mozzarelle, les pâtisseries..."

Lui répondit une jeune fille aux cheveux roux assise en face de lui. Le garçon ne bougea pas. Le regard de la jeune fille se posa quelques instant, pensif, sur l'adolescent, pour ensuite aller errer sur les crêtes lointaine que l'on apercevait de l'autre coté de la vitre.
Il finit par répondre:

"Tu ne pense qu'à la bouffe. Si tu grossis, je ne te le pardonnerai pas."

La fille prit un air contrariée et tourna brusquement la tête dans un soupir mécontent, croisant les bras. Son front était maintenant appuyé contre la vitre, à l'instar du garçon.
A coté de la rouquine, une autre personne se tenait assise, elle aux aussi aux cheveux roux. Son visage était meurtri de cicatrices.
Que pouvait-elle bien penser de ce couple atypique d'adolescents bornés? La situation était risible.

Ils approchaient de leur but: Pompei. Une ville détruite, qu'un volcan avait transformé en tombe. Aujourd'hui, elle était le lieu de rassemblement de curieux indiscrets. Leur église n'avait que faire d'une ville en ruine pareille, mais récemment la rumeur annonçait cris fantomatiques et disparitions inexpliquées dans les ruelles inhabitées. Et ce genre de rumeurs intéressait leur organisation. Une innocence se cachait toujours derrière un phénomène inexpliqué, bien que dans la plupart des cas il ne s'agissait que d'incidents mal interprétés pas les superstitieux.
Leur mission était de déterminer si le phénomène était dû à une innocence et, si c'était le cas, de la récupérer. en temps normal, c'était le travail des sections d'investigations, cependant, les membres de la section en question avaient eux-même été victime des disparitions...
On déplorait aussi la perte de finders de la congrégation de l'ombre, qui étaient venus pour les mêmes raisons que nos trois voyageurs et leur section d'investigation. Les catholiques allaient donc sans doute aucun envoyer du personnel sur place, d'autant plus qu'il s'agissait de leur territoire. Mais violer le territoire des autres, le supérieur direct des trois étrangers, un albinos égocentrique, n'en avait cure.

Alors que l'horizon défilait, le paysage se mit à ralentir. Leurs regards se dirigèrent vers l'avant du train pour se poser sur un quai de pierre blanche.
Le train était arrivé à destination.

[voilà, à Yukio de répondre puis à Diane et Natsukaze, décrivez votre arrivée.]

[J'ai mis le temps, mais me voici! Si vous voulez me faire payez, les tomates sont sur la commode, à gauche!]

Natsukaze sortit du wagon du train en baillant et en s'étirant, valise à la main, son golem voletant au dessus de son épaule. Le sifflet de train, qui avait averti les passagers de leur arrivée à destination, l'avait tiré d'un profond sommeil. Sa dernière mission avait été éprouvante, alors un temps de récupération s'était imposé...

Temps d'environ 8h...

Soit la durée totale du trajet...

Malgré tout, la bleuquine avait envie d'un bon lit moelleux, mais bon... Elle n'allait pas céder au Péché de la Paresse... Un combattant religieux qui cédait à un des sept péchés capitaux, c'était assez ironique, non?
L'exorciste bailla pour une énième fois, en marchand en direction de la ville. Ah! L'Italie! La belle Italie! Pays qu'elle n'avait jamais vu, mais dont le parcours lui semblait bien intéressant, bien qu'elle ne soit pas une fanatique de mythologie, et encore moins d'Histoire...
Son golem, en forme de croissant de lune, la dépassa sans soucis, tellement sa propriétaire avançait lentement et baillant. La démarche de cette dernière évoquait légèrement celle d'un zombie.

Ce qui la sortit de son état de mort vivant fut la beauté des ruines Italiennes, qui remplacèrent cette fatigue par un émerveillement.
La jeune fille ne connaissait, jusqu'à présent, que les ruines de maisons détruites par la main des Akumas, ou par les guerres, nées de la bêtises des Hommes, alors ces ruines là avait sur elle un tout autre effet.

Elle était si émerveillée par cette vision qu'elle ne vit pas un jeune, sans doute asiatique, tout comme elle, aux cheveux noirs, occupé à se disputer avec une jeune fille, sans doute de son âge et dont les cheveux roux étaient coupés au carré.

La jeune fille aux cheveux bleus inclina légèrement la tête en signe d'excuse, le sourire aux lèvres.

<< Pardonnez-moi, je ne vous avais pas vu... >> Dit elle au jeune homme avant de continuer sa route.

Bizarrement, chez ces deux jeunes, quelque chose lui rappelait vaguement quelqu'un...

Elle fouilla et fouilla dans sa tête... Mince alors!

Elle continua ses recherches internes et trouva enfin la réponse à sa question : L'uniforme!

Ces deux personnes portaient le même uniforme que la rousse non sociale, froide et incapable de sourire qu'elle et Yukio avaient rencontrés en Angleterre! (Ou Diane, c'est comme vous voulez)
La tête commençant à se remplir de questions, Natsukaze se rendit à l'hôtel où Komui lui avait réservé une chambre. "L'apôtre de Dieu" déposa sa valise sur le bureau qui trônait dans la pièce avant de se laisser tomber sur le lit, lit qui fut le premier meuble que la jeune fille vit. Alors qu'elle s'apprêtait à s'endormir, un "homme d'hôtel" vint la déranger. Raison? Appel du Grand Intendant.

Elle se leva alors, se promettant de faire payer à Komui de l'avoir empêché de dormir. Elle descendit à la réception, où un téléphone, brandi dans sa direction par l'hôte l'attendait.
Elle prit l'appareil et remercia l'homme, qui retourna à ses activités. Le golem de la Fuyutori s'accrocha au fil, permettant à la jeune fille de communiquer sans avoir besoin de porter l'appareil à son visage.

<< Monsieur Komui, vous m'entendez?
-...
- Pourquoi cet appel, Monsieur?
- ...
- Vous m'envoyez un renfort? Vous êtes sûr que c'est nécessaire?
- ...
- C'est votre décision, dans ce cas, je n'ai pas à m'y opposer... Quand arrivera-t-il?
- ...
- Très bien, je l'attendrai à la gare... Bonne journée et bon courage! >>

La communication se coupa. Natsukaze était contente de ne pas avoir à enduré cette mission toute seule. Eh zut! Elle avait oublié de demander à Komui qui était ce renfort!
Tant pis! Elle verrait bien en arrivant!

Sur ces pensées, la jeune fille retourna dans sa chambre, pour étudier un peu plus sérieusement le rapport des finders que Bridget lui avait donné avant son départ.

Diane regardait la campagne italienne défilé à toute allure derrière la ville sale du train, en essayant de faire abstraction du blabla des deux autres. Ce qui s'avérait compliqué, étant donné qu'ils se trouvaient entre elle et la fenêtre. C'était décidé, au retour c'est elle qui serait du côté de la fenêtre, un point c'est tout. D'ailleurs, elle espérait que ce retour ne tarderait pas trop. Ils étaient trois, confirmer la présence de l'innocence et la récupérer ne devrait pas prendre trop de temps. Et après hop, retour à Shanghai ! Parce que voyager avec Tasuku et Hana n'était pas facile. Déjà la réputation de pervers qui le suivait la mettait mal à l'aise, si mal à l'aise qu'elle n'avait pas ôté un vêtement depuis le début du voyage, et commençait à s'inquiéter de l'odeur qu'elle dégagerait bientôt, et priait intérieurement pour que les chambres d'hôtel ai des serrures, des vrai. En attendant elle écoutait les deux autres discuter de l'Italie, et essentiellement de bouffe, comme depuis le début du voyage d'ailleurs. Diane essayait de se rappeler quelqu'un de ses poèmes préférer afin de se concentrer, mais le brouhaha incessant du train elle l'en empêcha et elle lâcha un profond soupir. Fort heureusement le train arriva à destination. Les trois Alkystes descendirent du train. Le soleil brillait et ainsi éclairer les ruines de la cité romaines semblaient encore vivante et habitée. Bien qu'ils soient assez éloignés du site, ils pouvaient admirer la superbe architecture antique. Cependant cela ne semblait pas vraiment préoccuper ses deux compagnons.
Sans les consulter elle parcourut quelques mètres en direction des ruines. Alors qu'elle contournait un immense chêne, une voix familière attira son attention.

<< Pardonnez-moi, je ne vous avais pas vu... >>

Natsukaze. L'exorciste Bleue. Manquait plus qu'elle. Bon au moins elle ne l'avait pas vu. Elle avait par contre du reconnaître l'uniforme que portait Tasuku et Hana. Elle semblait seule. Sans savoir pourquoi, Diane s'était attendu à la voir en compagnie de Yukio. Sans doute parce que la seule fois ou elle l'avait croisé, elle était en compagnie de celui-ci. Enfin bon quoi qu'il en soit, qu'il y ai un exorciste ou mille, Diane était résolu de trouver rapidement cette innocence et de rentrer à la maison. Elle reviendrais sans doute un jour admirer le paysage italien, mais seule. Elle attendit que l'exorciste se soit éloignée, et rejoignit ses deux compagnons.

« Elle s'appelle Natsukaze, c'est une exorciste. Je l'ai croiser en mission. Bon, on va à l'hôtel ou vous souhaitez aller dès maintenant visiter ce tas de vieilles pierres ? »

Ah l'Italie, terre de légendes, d'architecture et connaissance. Yukio avait la chance unique d'y être envoyé en mission, enfin plutôt en renfort à une exorciste arrivé avant elle. Les paysages en Italie sont unique, des ses majestueux arbres, au puissant et célèbre mont Palatin tout y était magique, c'était ça le charme de la ville de l'amour. Le wagon où se trouvait Yukio était des plus calme, il n'y avait presque personne car il se situait dans l'avant dernier wagon du train. Le calme ne dérangeait pas du tout Yukio, il adorait ça, il pouvait lire et se laissé envahir sans être interromput par qui que se soit.

Le train arrivait enfin en gare, dans un grincement strident et insupportable, Yukio fut sortit malgré lui de son recueille, il pesta, avant de sortir de son Wagon. Une fois dehors, tout y était agité, il voyait des gens allant et venant dans tout les sens. Des cris, des larmes, des rires tout se faisait entendre dans cette gare. Son regard vagabondant un peu partout, il vit 3 personnage don l'uniforme n'était pas sans lui rappelé quelque chose. Il ne put les décrire précisément mais il vit que l'ambiance entre était...Instable.

Une main, une fine main venait de se posé sur son épaule, le tirant de ses pensées. Yukio se retournait et vit une jeune femme, don rien que le visage suffit à le faire rougir.

Ils venaient de descendre du train alors qu'un éclair bleu traversa le champ de vision du jeune Qwaser.
Un éclair au visage fin et immaculé dont la douce odeur n'échappa pas aux sens aiguisés du vieux combattant. L'éclair frappa par surprise, bousculant le garçon qui, par des réflexes et un équilibre naturels, évita avec aise la chute, tout en saisissant le bras de l'inconnue aux cheveux bleus pour lui éviter de basculer. La jeune fille lui parut ridiculement légère, à lui dont la force avait dépassé l'entendement au fil des années.
A peine eut-il le temps d'ouvrir la bouche que la jeune fille s'était évanouie dans la foule sur un mot d'excuse.

« Elle s'appelle Natsukaze, c'est une exorciste. Je l'ai croiser en mission. Bon, on va à l'hôtel ou vous souhaitez aller dès maintenant visiter ce tas de vieilles pierres ? »

Annonça Diane.
Natsukaze... Pensa le Qwaser, la main droite plongée au fond de sa poche, passant l'autre dans sa nuque, le regard fixé dans la direction ou avait disparu l'inconnue.

"J'ai vu son uniforme, oui. "

Répondit-il.

"Je pense qu'il vaut mieux poser ces valises avant d'aller courir les ruines."

Lança Hana qui portait sur son épaule une valise ridiculement volumineuse avec l'aise la plus totale. La force de cette jeune fille était encore plus surprenante que cette de son partenaire.

"Mouais, la congrégation est là, vaudrait mieux se dépêcher, nan?"

Objecta Tasuku, qui savait très bien qu'Hana seule n'aurait aucun mal à porter les dizaines de kilos de bagages qu'ils avaient apporté, sans compter que lui aussi aurait pu le faire sans mal.
Il réfléchit un instant.

"Hum... Allez poser les valises à l'hôtel et confirmer notre arrivé à l'autre ablinos, je vais jeter un coup d'oeil au terrain un premier coup avant qu'on commence les recherches."

Proposa-t-il.
Diane n'eut pas le temps de dire quelque chose que Hana lança un "ok" et se chargea de toutes les valises, n'en laissant qu'une seule à Diane. Cela pouvait paraître peu galant mais en réalité Hana s'assurait que cela se passe toujours comme ça, elle préférait porter les valises, argumentant que si Tasuku s'en chargeait, il y avait neuf chances sur dix qu'elles reviennent en miettes.
Par conséquent, Tasuku était interdit de transport de valise estampillée "fragile", or, Hana emportait souvent des flacons de verre et autres, alors que Tasuku était capable de partir à l'étranger sans bagage aucun.

Le Qwaser commença donc à marcher vers l'intérieur de la ville, s'éloignant petit à petit de la gare.

Diane et Hana partir donc de leur côté, tandis que Tasuku s'avançait vers les ruines. L'hôtel n'était pas loin de la gare, et elles y arrivèrent rapidement. Comme d'habitude, le maître d'hôtel, en voyant Hana et son incroyable volume de bagages resta interloqué, ce qui leur fit perdre quelques secondes. Après avoir gobé une mouche il réussit tout de même à refermer sa mâchoire, ce qui rendit l'air soudainement plus respirable, et il put guider les deux jeunes femmes aux chambres qu'il leur avait été réservé. Celle d'Hana était au second, tandis que celle de Diane était au troisième, et elles se séparèrent donc.

Diane monta d'un pas rapide l'escalier recouvert d'une moquette poussiéreuse, glissa vivement la clef dans la serrure et claqua violemment la porte derrière elle. Enfin quelques secondes de solitude et de silence. C'était sans compter les cigales qui faisaient un boucan d'enfer. Diane tenta de les ignorer. Elle déposa sa valise au pied du lit et se dirigea vers la minuscule sale de bain, ou elle prit le temps de se laver soigneusement. Elle enfila ensuite des vêtements, laissant son uniforme de côté. Elle choisit une tenue bien plus confortable, un pantalon de cuir et une fine chemise de soie, avant d'attacher soigneusement sa ceinture à laquelle pendait son fourreau.

Puis elle quitta les lieux. Elle frappa à la porte d'Hana, mais soit celle-ci ne l'avait pas attendu et avait déjà quitté l'hôtel, soit elle n'avait absolument pas envie de lui répondre.

Résignée, Diane quitta donc seule l'hôtel. Alors que ses pas la ramenaient vers la gare, car on y passait inévitablement pour se rendre aux ruines depuis l'hôtel, un reflet bleu attira son regard. Elle juste le temps le temps de se cacher derrière un rocher, qu'elle vit passé devant elle, comme elle s'y attendait, Natsukaze, mais celle-ci n'était plus seule. Elle était en effet accompagnée de Yukio … Il ne manquait plus que lui.

Dès qu'ils se furent éloignés, elle pressa le pas pour gagner l'antique cité. En effet le soleil déclinait sur l'horizon, et pour retrouver ses partenaires, ce serait sans doute plus simple avec un peu de lumière.

Elle passa donc devant l'amphithéàtre parfaitement conservé sans lui jeté un regard, et s'engagea rapidement sur la via del Abondancia, qui était l'artère principale de cette ville autrefois habitée, en espérant que Tasuku se soit contenter de parcourir les lieux principaux et qu'il ne se soit pas amusé à emprunter une des multiples ruelles qui partaient de tout côté.

Yukio avait compris qu'il ferait équipe avec Natsukaze, cette idée le mit en joie et mal à l'aise en même temps. Accompagné de sa collègue et de son golem, il marchait tranquillement en direction de l'hôtel, lorsque que l'exorciste aux cheveux bleue se tourna vers lui, elle semblait comme inquiète, car elle avait aperçut de nouveau l'uniforme que portait Diane lors de la première mission de Yukio.

Yukio avait vraiment l'impression que cette fille se trouvait partout il allait, comme si cette mystérieuse organisation avait le même but que la congrégation de l'ombre, c'est à dire trouvé les innocences.
Yukio se tourna vers sa partenaire et lui déclara

" moi aussi, je les aperçus, j'ai l'impression que ces membres de ces organisation, suivent la même piste que nous, ils sont vraiment douteux !

Yukio suivit de sa partenaire entra dans l'hôtel, il demanda une chambre et dit à sa partenaire de la rejoindre dans une heure, afin de partir pour la véritable mission. Yukio monta dans sa chambre afin de se revêtir de sa seconde tenue d'exorciste, celle utilisé pour les missions un peu plus périeuse.
Il fit ensuite un récapitulatif de son équipements: des bombes d'eau bénite, ainsi que des bombes de fumée.

Il descendit rejoindre sa partenaire, pour enfin passé à l'action

Alors que les deux Qwasers -enfin, une surtout- portaient les bagages, quelque chose se réveilla au fond de la poche de Hana. C'était Camo, qui roupillait quelque part sur Hana comme à son habitude. Pour l'anecdote, il n'y avait que sur Hana ou Tasuku que l'animal pouvait dormir en paix sans sous-vêtements, oui, car croyez le ou non, autrement que dans la capuche, sur la tête ou dans la poche d'un des deux partenaires, il ne peut s'endormir à moins d'être enveloppé dans la douceur de sous-vêtements féminins, du moins c'est ce qu'il dit...
Il se réveilla pleinement quand ils constata que les deux jeunes femmes avaient des chambres séparées.

"Et ben, des chambres séparées? Le Saint Ordre a du fric à dépenser dis donc... D'habitude c'est quatre par chambre -prévue pour une personne-, et mixte s'il vous plait..."

Remarqua-t-il alors que Hana posait ses valises sur le seul lit de la pièce. La mini-valise de Tasuku était elle par terre. Le maître d'hôtel n'avait pas précisé si il avait une chambre à lui tout seul, ce qui aurait été logique vu qu'ils étaient séparés, ou s'ils devaient faire avec deux chambres... En réalité, il ne tarderaient pas à se rendre compte que Tasuku n'avait pas de chambre, pour la simple et bonne raison que Nagi lui avait fait une blague...

Hana ouvrit la fenêtre afin de jeter un coup d'oeil aux voies possibles d'évacuation -elle faisait toujours ça depuis que Yuri Noda avait un jour débarqué dans sa chambre en croyant avoir atteint les toilettes et, à moitié endormi, avait pris la jeune fille pour un esprit démoniaque. Le combat qui s'en suivit fut... Mémorable. Vous ne voulez pas voir Yuri Noda en mode combat croyez-moi...
La fenêtre donnait sur une ruelle qui ouvrait sur une place avec un clocher. Contre les murs étaient disposés des étals, aujourd'hui c'était le marché comme tous les jours de la semaine, en fait. Les étals en eux-même étaient protégés du soleil par des toiles tendues, l'idéal pour amortir une chute.
Hana allait bientôt s'en rendre compte car ladite chute... eut lieu.
La jeune fille avait basculé alors qu'elle était penchée par-dessus le rebord, Camo qui, pris d'un instinct subit de chasseur, éclata une mouche au vol, fit perdre l'équilibre à la Qwaser alors qu'il était sur sa tête. Il faut avouer que le poids du sac contenant les barres de métal de Tasuku avait penché en la faveur de la chute...(et hop, bonus jeu de mots)

Elle se retrouva donc les quatre fers en l'air au milieu des légumes bien frais. Camo se demanda un instant qui était le plus frais entre les légumes et Hana -dont la culotte était maintenant exposée à la vue de tous-, avant de sentir une aura meurtrière dans son dos.
Voici Bobby, mais appelons-le Monsieur Bob, 2m35, 153 Kg, la peau mat, de petits yeux de rapace sans sourcils et un bouc de trois jours, vendeur de légumes numéro 3 du marché au nom de la reine des légumes(quelque chose comme une petite fille avec des feuilles sur la tête).
Monsieur Bob n'est pas très content qu'on ait profané ses légumes, même si le profane porte une culotte noire à dentelles qui ne le laisse pas indifférent -dis donc Hana, quels sous-vêtements osés!-.
Ainsi Monsieur Bob, dans son éternelle passion pour les légumes, s’apprête à châtier l'inconsciente.
Malheureusement pour lui, la profane est plus vive que lui et a déjà disparu à l'horizon -ainsi que l'étrange hermine qui s'est fourrée dans sa poche...

Concrètement, Hana était, il ne faut pas se le cacher, dans la mouise. Elle avait verrouillé sa chambre de l'intérieur en laissant la clé dans la serrure... Enfin, Tasuku se débrouillerait sans doutes pour trouver une solution...
Et maintenant elle courrait vers les ruines de la cité. Tant qu'à être coincée dehors, autant travailler...

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"wouinnk!!! Wouiinnk! Wryyyyy!"
Marmonnait Tasuku qui marchait en imitant les bruits et mouvements d'un robot parce qu'il n'avait rien d'autre à faire et s'ennuyait. Il portait autour de son bras le manteau de son uniforme, qu'il avait enlevé parce qu'il avait trop chaud. Tout d'abord, il n'avait jamais voulu porter cet uniforme qui n'était que facultatif, mais Nagi lui avait dit de le porter de temps en temps. En l'occurrence, Nagi n'était pas là, et les règles n'avaient pas plus de signification pour Tasuku qu'un caillou orienté vers le Nord -encore qu'un caillou orienté vers le Nord aurait sans doute une signification bien précise pour le Qwaser-...
Mine de rien, en imitant le robot il avait parcouru une distance incroyable... Il avait en effet visité l'intégralité des ruines... tout était cartographié dans sa tête d'apprenti-robot en carton. Il n'avait pas une mémoire photographique mais à force de lire et de se souvenir de ce qu'il avait lu, sa mémoire était devenue plutôt bonne... Contrairement à sa capacité à établir un raisonnement cohérent, ou du moins en accord avec les conventions des humains lambda.
Le robot-tueur-ninja n'avait pas croisé grand monde durant son périple dans la ville de cendres. En effet le soleil se couchait et les gens se méfiaient des rumeurs de disparition. Rumeurs qui n'installaient aucune once de peur dans le coeur du robot-en-l'air-ninja. Même si il était prouvé scientifiquement que Satan y accordait sa guitare il n'aurait probablement pas peur; même, il serait sans doute impatient d'arnaquer Satan de quelque manière que ce soit, attendez, ce serait la classe ultime quoi!
Enfin bref, lui n'avait pas peur et se prenait pendant ces instants où le soleil quittait le ciel pour un robot, faute d'avoir autre chose de plus intéressant à faire.
Or, soudain, quelque chose d'intéressant apparu dans son champ de vision.
Au même moment il abandonna son attitude de robot pour reprendre une pose normale et quelques secondes après apparut au bout de la rue Diane d'Eglantine.
Toute l'attention du Qwaser était maintenant portée sur le bas-relief qu'il avait repéré sur un mur. Personne n'aurait imaginé qu'il faisait le robot un instant plus tôt.

"Ils avaient l'air marrant ces romains..."

Dit-il d'un ton très sérieux en contemplant une représentation phallique ailée gravée au coin d'une ruelle[véridique, je l'ai vue de mes propres yeux].
Il se retourna vers Diane en continuant:

"A la fin de leur empire, ils multipliaient les orgies publiques car ils avaient besoin de plus d'hommes pour combattre..."

Voilà à quoi avaient abouti tous les livres qu'il avait lu sur le sujet. La culture c'est magnifique.

"J'ai vérifié toute la zone, il n'y a rien d'étrange, mais le soleil se couche, c'est maintenant que ça va être intéressant!"

Reprit-il, souriant et le regard enflammé, enchanté à l'idée de voir enfin un peu d'action pointer le bout du nez.
Un étrange et malsain pressentiment commençait à envahir l'esprit de Diane, comme si quelque chose clochait dans cette ville.
Soudain, des bruits de pas retentirent.

"Met ton capuchon."

Indiqua Tasuku à Diane. Le Qwaser avait reconnu les bruits de pas, leur rythme et leur force. Si tout à l'heure il imitait un robot, il n'était pas si différent en réalité, ses sens étaient très développés, et sa mémoire immédiate excellente. Au milieu de la foule, il avait entendu distinctement les pas et évalué la distance les séparant de manière à évaluer le poids et la taille de l'individu -chose qu'il avait appris à faire sous les ordres de Fate Averruncus-. Ces bruits de pas, il les avait déjà entendu très récemment, c'étaient ceux de l'éclair bleu. Natsukaze.
La congrégation était par définition un ennemi potentiel, du moins un concurrent, et lors d'une bataille, aussi improbable soit-elle, garder secrète la présence d'un soldat connaissant l'ennemi -en l'occurrence Diane- pouvait s’avérer être un avantage. Ce genre de stratégies, c'était avec Chall Acustica qu'il les avait assimilé, le terrible 'jugement divin' à la tête des divisions d'interventions conventionnelles...
Par conséquent, le Qwaser avait signifié à Diane de cacher son visage à l'aide de son capuchon et du col de son uniforme. Avec l'obscurité croissante, l'exorciste aurait du mal à discerner les cicatrices caractéristiques de la Qwaser.

Après avoir sérieusement étudié un plan des ruines, que Yukio avait dégoté Dieu sait où, les deux exorcistes se mirent en route.
Les gens s'affairaient dans la rue, cela jasait de partout. Cela donna à la bleuquine l'idée d'une fourmilière.
Plus ils s'approchaient des ruines, moins les rues étaient bondées. Les gens pensaient-ils réellement que ces ruines étaient maudites ou toute autre chose?
Yukio et Natsukaze pénétrèrent dans les ruines de Pompei, le soleil avait complètement disparu, la nuit était quasiment tombée.
La bleuquine parcourra du regard les murs ornés de fresques, où des inscriptions latines défilaient.
Natsukaze s'arrêta brusquement :

<< J'ai entendu des bruits de pas... >> Expliqua-t-elle, activant par précautions son Innocence.

L'exorciste aux cheveux bleus vit une ombre se glisser au coin d'une rue. Sans attendre la jeune fille commença à poursuivre cette ombre, avant d'entendre un << CRAC! >> Sans qu'elle puisse comprendre quoi que ce soit, le sol venait de céder, dû à son vieil âge, emportant dans sa chute la bleuquine. La chute ne fut pas trop violente pour cette dernière. Elle aurait sans doutes mal au coccyx durant une ou deux semaines.
Natsukaze se releva et constata où elle se trouvait :

<< Un réseau souterrain? >>

« Met ton capuchon . »

Au ton impératif de Tasu, Diane réagit immédiatement, enfilant son et remontant son col, tout en se glissant sans y réfléchir dans un coin d'ombre. Effectivement des bruits de pas se faisaient entendre, et si Tasu lui avait demandé cela, c'était sans doute une bonne raison. En effet, malgré leurs âges proches et la formation de Diane, celui-ci avait des sens bien plus développés, et une capacité à retenir le moindre détail extra-ordinaire. Ainsi camouflé dans l'ombre, elle attendit que les personnes qui faisaient raisonner ces pas dans la ville déserte apparaissent. Mais au lieu de cela, un grand bruit retentit, comme un effondrement. Apparemment le sol venait de céder sous le poids de l'inconnu. Cependant, les épaisses dalles de pierres étaient sensées reposé sur la terre ferme … Si le sol cédait, cela signifiait qu'il y aurait donc des souterrains … Des égouts ? Diane ne savait qu'en penser, n'étant pas spécialiste de Pompéi, et n'ayant pas vraiment pris la peine de s'y intéresser.

Immédiatement, Diane se saisit de sa rapière, qu'elle sortit de son fourreau, au cas où. Certes cela ne semblait pas vraiment utile dans la situation présente, étant donné que la mystérieuse personne venait de tomber, et qu'elle plus en position d'être secourue qu'attaquer. Mais bon, dans l'doute … Silencieusement les deux Alkystes s'approchèrent du lieu de l'accident. En effet au beau milieu de la rote s'ouvrait à présent un trou béant. Avec circonspection ils s'en approchèrent, tout en restant hors du champ de vue de la personne qui s'y trouvait. Ils aperçurent alors une chevelure couleur du ciel. C'était donc la jeune exorciste qui se trouvait au fond de ce trou.

Brille Sainte Lune, Brille de mille feux.

Yukio accompagné de Natsukaze, l'exorciste aux cheveux bleue, se rendait sur les lieux de leurs missions, les ruines de l'ancienne cité, détruite par la lave du Vésuve. Les deux exorcistes avaient naturellement pour éviter d'attirer l'attention des touristes et des guides touristiques sur eux, choisis de s'y rendent de nuit, ainsi la mission serai beaucoup plus simple à effectué. Capuchonné et tapis dans l'ombre, les deux prêtres de l'ombre, avançaient difficilement sur les anciennes dalles de la glorieuse cité, chacun de leurs pas, faisaient s'envolé la poussières qui tapissaient les ruines. Les dalles semblaient instables, très instables, elle tremblotaient sous notre poids, nous faisant hésité et presque paniquer dés lors que nous posions le pied dessus.

Yukio regardant sa partenaire, il avait l'air d'avoir entendu quelque chose, il regarda un peu partout, et là 2 silhouettes semblaient se dessiné, dans la pénombre. Malgré la vue perçante de Yukio, leurs traits physiques étaient impossible à trouver ou même à deviner d'où ils se trouvaient.
Yukio partit sur le côté faisant signe à sa partenaire de la suivre, mais malheureusement, celle-ci ne l'ayant pas vus avança un plein sur eux, avant de tomber sous les dalles qui venait de céder sous son poids.

Les 2 inconnus se ruèrent sur elle, et le trou qu'elle avait laissé, l'un d'eux une rapière à la main, et un troisième inconnu venait de les rejoindre. Yukio fit le tour avant de se mettre derrière eux et de les tenir en joute. Il hurla les regardant d'un regard froid et presque inexpressif:

Qui êtes vous ? Que faites vous ici ? Ne me dites pas des touristes égaré, où je ne répond plus de rien !

Un grand fracas retentit à quelque mètres. Natsukaze l'éclair bleu avait fait tomber une pierre, une colonne ou un truc du genre? Bien pire, elle avait fait tomber le sol lui-même! Et elle-même avait chuté, de plus. Les deux Qwasers s'avancèrent vers l'orifice fraichement ouvert. Il n'y avait pas trente-six possibilité quant à la nature de la galerie... Ainsi Tasuku, s'avançant, dit:

"Par Jupiter! Tu es tombé dans une fosse à caca!
Hum, mais comme disait Martial: 'Si Vacerra passe des heures dans toutes les toilettes et reste assis toute la journée, c'est que Vacerra a envie de dîner, pas de faire caca.', devrais-je donc t'inviter à diner, demoiselle aux cheveux bleus?"

La citation, par ailleurs, s'explique par le fait que les toilettes publiques romaines étaient de grandes pièces avec des bancs contre les murs, sans séparations, où l'on continuait les conversations et souvent convenait d'un diner, et certains forçaient le destin en créant de toutes pièces des rencontres fortuites à fin de se faire inviter à diner. Fin de la parenthèse historique.
Cet incident, en outre, rappela à Tasuku l'histoire du type qui avait fait tomber une pièce à l'effigie d'auguste qui était restée dans les plis de sa toge alors qu'il était au toilette, on l'avait alors fait exécuter. Cette-fois ci, qui avait fait tomber cette jolie demoiselle là-dedans?
Fort heureusement le contenu de la fosse avait disparu depuis bien longtemps. Alors que Tasuku finissait de parler un ombre se faufila derrière eux.

"Qui êtes vous ? Que faites vous ici ? Ne me dites pas des touristes égaré, ou je ne répond plus de rien ! "

Le Qwaser répondit avec une mine contrariée:

"Et bien, et bien! Quel manque de raffinement! On n'abandonne pas une jeune fille à ses soucis, voyons, vous êtes censé être son compagnon, non?"

Il ne prêta pas plus d'attention à Yukio, mais fit signe à Diane de garder son identité cachée, sans que les exorcistes ne s'en aperçoivent, et posa un genoux à terre pour tendre la main à Natsukaze, le trou n'était pas si profond, ils pouvaient s'attraper la main et la force de Tasuku suffirait avec une impulsion de l'exorciste à la faire sortir. En même temps son ouie l'avertit d'autre chose et il fit un signe de main imperceptible à l'invisible. Si pour un combat ils semblaient désavantagés, vu qu'il était en train d'extirper Natsukaze de son trou, et donc en train de supprimer l'handicap de l'ennemi(tout est relatif, il tiendrait toujours Natsukaze par la main ou près de lui après l'avoir sortie de là), en réalité un atout venait d'arriver et était, grâce au signe invisible de Tasuku, prêt à frapper. Mais le Qwaser préférait éviter de combattre tant que ce n'était pas nécessaire.

Natsukaze se releva péniblement, tapotant ses vêtements pour y ôter la poussière qui s'y était logée. Alors qu'elle levait la tête, regardant au dessus d'elle, elle entendit une voix. Cette voix était celle du jeune homme qu'elle avait croisé et bousculé un peu plus tôt.

<< Par Jupiter! Tu es tombé dans une fosse à caca!
Hum, mais comme disait Martial: 'Si Vacerra passe des heures dans toutes les toilettes et reste assis toute la journée, c'est que Vacerra a envie de dîner, pas de faire caca.', devrais-je donc t'inviter à diner, demoiselle aux cheveux bleus? >> Dit-il, avant de tendre la main à la jeune fille, pour l'aider à sortir.

L'histoire de la « fosse à caca » l'avait quelque peu dégoûtée, même si la seule chose à être entrer en collision avec le corps de la jeune fille était un sol dur et froid. Ce jolie conte sur les toilettes publiques ne donna guère à la jeune fille envie d'accepter l'invitation à dîner du jeune homme qui lui tendait la main.
Main que la bleuquine saisit, mais qui n'eût pas le temps de l'aider à remonter, car Yukio avait littéralement bondi, son Innocence activée et braquée vers les deux inconnus.

<< Qui êtes vous ? Que faites vous ici ? Ne me dites pas « des touristes égarés », ou je ne répond plus de rien! >> Leur hurla-t-il dessus (et encore, le mot était faible), un regard plus ou moins rassurant, le doigt sur la détente, prêt à tirer si nécessaire.

Alors que Natsukaze commençait à stresser, car elle n'avait aucunement envie que Yukio soit accusé de meurtre ou Dieu sait quoi, le jeune homme aux cheveux noirs, lui, était parfaitement calme, même si un air contrarié (léger, mais perceptible) s'affichait sur son visage. La personne à ses côtés n'avait pas dit un mot et restait dans l'ombre, son capuchon rabattu sur le crâne.

L'exorciste aux gants bleus réfléchit quelques secondes. Cette personne laissait s'échapper une odeur qui ne lui était pas inconnue. Pour une fois que son odorat plus développé que la moyenne lui servait... L'odeur que cette personne dégageait, la Fuyutori l'avait déjà senti quelque part... Mais où? Et de qui venait-elle?
La bleuquine n'eût pas le temps de réfléchir plus, car la discussion reprit, là où elle avait été laissée.

<< Et bien, et bien! Quel manque de raffinement! On n'abandonne pas une jeune fille à ses soucis, voyons, vous êtes censé être son compagnon, non? >> Répondit-il, sa mine contrariée plus accentuée.

Il ne prêta plus attention à l'exorciste, et retendit à Natsukaze sa main, que l'adolescente saisit à nouveau.
Aidée par l'individu, la Fuyutori remonta, bien qu'elle eût l'impression d'avoir été aisément soulevé par le jeune homme.

Une fois ressortie, la jeune fille inclina respectueusement la tête en direction du jeune homme :

<< Merci de m'avoir aidée! >> Le remercia-t-elle, poliment, un sourire amicale scotché aux lèvres et tendant à son « sauveur » sa main gauche, gantée par son Innocence, << Mon nom est Natsukaze Fuyutori, ravie de vous rencontrer! >>

Lorsqu'ils arrivèrent auprès du trou au fond duquel reposait Natsukaze, Tasuku pris le temps de faire un peu d'humour, ainsi qu'une parenthèse historique, afin de faire étalage de sa culture devant l'exorciste. Ou alors juste pour perdre du temps. A moins que ce soit juste une envie irrépressible de parler, ce qui l'obligeait à ouvrir la bouche dès qu'un nouvel interlocuteur se présentait. Ou bien était ce pour être sûr d'être repéré si jamais une autre personne était présente dans le coin. Ou peut être que … Bref, Diane avait de nombreuse théorie sur la logorrhée maladive de son compagnon, mais ce n'était pas vraiment le moment d'y penser, en effet, une quatrième personne était présente, et avait un certain avantage, étant donné qu'il se trouvait dans leur dos et les tenait en joue.

« Qui êtes vous ? Que faites vous ici ? Ne me dites pas « des touristes égarés », ou je ne répond plus de rien ! »

Diane eut drôlement envie de répondre « Des touristes égarés » juste pour voir sa réaction, mais elle se retint. Ce n'était pas le moment de se laisser reconnaître par le son de sa voix. Au lieu de ça, elle cacha discrètement sa rapière dans les plis de ses vêtements, avant que les deux exorcistes ne la voient, ce qui leur aurait à coup sûr permis de la reconnaître. Elle fit de son mieux pour masquer son visage et rester dans l'ombre, tandis que Tasuku remontait la jeune fille bleue.

<< Et bien, et bien! Quel manque de raffinement! On n'abandonne pas une jeune fille à ses soucis, voyons, vous êtes censé être son compagnon, non? >>

Intérieurement, Diane sourit. Elle savait l'attachement que portait Yukio à sa camarade, et savait également qu'il était un peu susceptible. Cette phrase n'avait pas dû lui plaire. De plus la façon dont Tasuku l'ignora superbement tout en prêtant main forte à Natsukaze devait certainement le frustré. En effet, qui a-t-'il de plus énervant qu'être ignorer alors que l'on menaçait les gens ?

Diane quant à elle restait immobile et silencieuse. Elle n'arrivait pas à déterminer comment allait se dérouler la suite des évènements et cela la mettait mal à l'aise. Cependant en jetant un coup d'oeil à son camarade, elle remarqua que lui semblait avoir une petite idée sur la question.

Natsukaze, rétablie sur la terre ferme remercia et se présenta à l'exorciste.

Quelque peu anxieuse, Diane attendit la suite des évènements.

Voilà, deux drôles de personnages, suspects et sortit de je-ne-sais-où, se présentèrent devant l'exorciste. L'un deux, le plus petit des individus, s'empressa de venir en aide à Natsukaze qui venait de tomber dans un trou. Il avait bien fait. Mais la méfiance de Yukio ne s'apaisa pourtant, ces deux-là cachaient un truc, un truc important, c'était sûr. Mais la santé, et le bien être de sa partenaire passait avant tout, c'est pourquoi Yukio rangea ses deux pistolets et remit la sécurité. Il avança vers eux, et s'inclina respectueusement, sans perdre son regard froid et sévère.

Je suis Yukio Kadenai, et je vous remercie d'avoir porter secours à ma partenaire.

Yukio arrêta ces politesse à cette phrase de présentation, il ne voulait pas sympathisé avec eux, tant qu'il n'aura pas écarter la moindre once de soupçons. En attendant, il rejoingnit sa partenaire, s'excusant de sa conduite égoiste, il pensait réelement ce qu'il disait, mais il ne lachait en aucun cas, les deux inconnu du regard. La personne qui l'inquietait le plus, c'était l'inconnu qui était resté dans l'ombre, avec sa capuche rabattu sur l'étendu de ses cheveux et cachant ainsi ses yeux, l'obscurité de cette douce nuit, n'arrangeait en rien les choses.

Quoi qu'il en soit, il était hors de questions que Yukio les laisse partir sans avoir d'explications plausible.

Malgré tout, j'aimerais tout de même savoir, ce que vous faites ici, en pleine nuit dans un cite au visites interdites de nuits !

La jeune fille aux cheveux bleus, souriante, tout en se présentant, tendit une main que Tasuku baisa, lui rendant son sourire.

"Merci de m'avoir aidée! Mon nom est Natsukaze Fuyutori, ravie de vous rencontrer!"

L'homme finit par ranger ses armes et se présenta:

"Je suis Yukio Kadenai, et je vous remercie d'avoir porter secours à ma partenaire.
Malgré tout, j'aimerais tout de même savoir, ce que vous faites ici, en pleine nuit dans une cité au visites interdites de nuit !"

Lâchant délicatement la main de la jeune fille l'Alkyste répondit:

"J'allais y venir, mon nom est Tasuku Fujiomi, appelez-moi comme il vous plaira."

Alors qu'il se présentait il s'inclina à son tour.
Ayant jaugé le comportement de ses "ennemis" et analysé la situation, il continua:

"Je suis envoyé par le Saint Ordre des Alkystes afin d’enquêter sur les évènements troublant la vie des habitants de la région, voici l'autorisation des autorités locale de pénétrer les ruines, ma partenaire ici présente est là pour les mêmes raisons que moi."

Tout en parlant il tendit à l'Exorciste à lunettes un papier signé par le responsable de la zone. Alors que les regards des exorcistes étaient portés sur le papier il glissa un discret signe de l'autre main, destiné à Hana et à Diane, la présence de Hana devait rester cachée.
Alors qu'il mentionna sa partenaire(Diane) dans la conversation son regard se tourna vers elle, l'invitant à se présenter.